Les attentes des populations gabonaises sont si nombreuses et si urgentes que tout le monde pensait que sitôt libéré de la dictature du pouvoir Bongo-PDG, elles allaient être satisfaites tout de suite. C’était ignorer l’ampleur des dégâts et leur impact sur les populations et sur le pays.
Même sans être des évaluateurs certifiés, plusieurs gabonais ont vu de loin les dégâts que causaient les Bongo et sont entrés dans l’opposition. C’est le lieu de rendre hommage à ces visionnaires.
Tout ça pour vous faire constater que la déliquescence et l’obsolescence de notre patrimoine national sont de la responsabilité de ce pouvoir soixantenaire déchu, et que le CTRI n’a nullement l’intention de le pérenniser.
Si on peut tirer leçon de ce passé lugubre, les gabonais ont besoin de fonder leur jugement prospectif sur le passé pour juger Oluigi Nguema et le CTRI. Comme le dit Monseigneur Madega au peuple Gabonais, « Ayons la mémoire du passé et le courage pour le présent afin de construire un avenir certain ».
Le CTRI et son Chef se sont fixés deux objectifs: rendre le pouvoir aux civils à l’issue de la Transition (1), et remettre un pays en voie de développement au nouveau régime en 2026 (2).
Si le premier objectif est politique, le second est axé sur le développement économique, social, culturel et environnemental du Gabon. Nos compatriotes doivent s’approprier ces objectifs, et fonder leur jugement sur cette Transition pendant laquelle, OLIGUI ne peut réparer tous les dégâts causés en 63 ans du régime Bongo.
La vérité est là. Débattons sans passion.
