S’exprimant à la tribune du premier Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la Commission climat du Bassin du Congo et du Fonds bleu pour le Bassin du Congo, Ali Bongo Ondimba a appelé à la mobilisation de tous pour la préservation de « cet important patrimoine mondial » que représentent nos 250 millions d’hectares de forêt tropicale.
Ali Bongo Ondimba, devant ses pairs africains lors de son allocution à l’occasion du premier Sommet de la Commission climat du Bassin du Congo, invite l’Afrique dont il est le porte-voix en sa qualité de coordonnateur du CAHOSCC, et la communauté internationale à s’unir en vue de préserver le second réservoir de carbone forestier du monde.
« Il est donc plus que temps que tous et chacun comprennent qu’il ne s’agit plus d’une simple question environnementale, mais bien d’enjeux économiques, sociaux et même sécuritaires pour notre sous-région », a déclaré le chef de l’Etat.
Pour le Président Ali Bongo Ondimba, considérant le rôle majeur des forêts du Bassin du Congo dans la régulation du climat continental et mondial, l’Afrique doit pleinement jouer son rôle et trouver ses propres solutions contre le dérèglement climatique, car comme l’a-t-il indiqué : « Il ne s’agit pas d’aider l’Afrique. Il s’agit de sauver notre planète commune ».
Dans cette optique, le chef de l’Etat a réitéré l’engagement pris par le Gabon de diminuer ses émissions de gaz à effet de serre d’au moins 50%. La participation de notre pays à cet effort mondial de lutte contre le réchauffement climatique se matérialise, entre autres, par la mise en oeuvre des deux Plans nationaux relatifs au climat et à l’affectation des terres.
Au terme de ce premier sommet, les 12 chefs d’Etat présents, dont Ali Bongo Ondimba, ont adopté la déclaration sur l’opérationnalisation de la Commission Climat du Bassin du Congo et de son principal outil financier, le Fonds Bleu pour le Bassin du Congo.