Ali Bongo à la Cop26 : « Les dirigeants mondiaux réunis à Glasgow doivent remédier à ce déséquilibre et terminer le travail commencé dans les accords de Paris sur le climat », dixit le chef d’Etat gabonais.

C’est en tout cas, l’avis du chef d’Etat gabonais, sur la lutte contre les changements climatiques. Un avis qu’il a partagé avec le média anglais ‘’the Times’’ qui lui a accordé une tribune dernièrement.

Chef de file des négociateurs africains, à Glasgow en Ecosse, au Royaume-Uni, le chef d’Etat gabonais, va défendre la position de l’Afrique sur les changements climatiques. Pour Ali Bongo, «  le monde a besoin des forêts tropicales du bassin du Congo ». « Pourtant, cette exigence, vitale pour notre planète, est entravée par la façon dont le système mondial de compensation du carbone existant, REDD+, récompense ceux dont les forêts ne sont pas suffisamment protégées en débloquant uniquement de l’argent pour réduire la déforestation. Les pays très boisés comme le Gabon qui se sont déjà engagés dans la prévention de la déforestation et dans la gestion durable de leurs forêts sont largement exclus », a affirmé le chef d’Etat gabonais au média ‘’the Times’’.

Ainsi pour Ali Bongo, « Les dirigeants mondiaux réunis à Glasgow doivent remédier à ce déséquilibre et terminer le travail commencé durant les accords de Paris sur le climat en créant un marché du carbone équitable qui donne la priorité à la nature », dit-il.

Une position du numéro un gabonais, pour inciter les grands pollueurs, à encourager la protection des forêts, en vue de la préservation de l’humanité et des générations futures.

Paul Essonne

Journaliste

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