Aide à la presse, le CTRI doit aller loin en mettant en place un cadre juridique approprié

C’est avec joie et espoir de voir la presse privée de notre pays être enfin considérée comme un maillon indispensable pour le développement et l’accentuation de la démocratie au Gabon. Car elle apporte pour ses missions à l’édification de l’opinion nationale et par ses critiques à être une sentinelle du fonctionnement de nos institutions. Son rôle rentre en fait dans le service public. C’est pourquoi en 2014, alors sénateur j’avais fait une proposition de loi visant à créer les conditions d’une aide publique en son endroit en lieu et place d’une subvention.

Ma proposition de loi avait pour but de mettre en place un cadre instituant l’amélioration de la loi sur la le fonds national de la presse((FONAPRESSE) qui est inopérante et mal adaptée au contexte médiatique actuel où se déploient des nouveaux métiers de la presse.

Notre réforme  sur l’aide en  2014 visait  à introduire des réformes importantes pour adapter le dispositif d’aide à la presse aux enjeux du numérique.

Voici quelques points clés de cette réforme :Extension aux médias en ligne : (La réforme visait à élargir les critères d’éligibilité pour inclure les médias en ligne, reconnaissant ainsi l’importance croissante de ces plateformes dans le paysage médiatique).

Critères de performance : (Les aides à la presse doivent être conditionnées à des critères de performance. Les médias doivent démontrer leur contribution à la production d’une information de qualité et à la diversité de l’offre médiatique.

Mesures en faveur de la presse quotidienne et même régionale : (Des dispositifs spécifiques avaient été prévus pour soutenir la presse quotidienne qui fait face à des défis particuliers(.Adaptation aux évolutions technologiques 🙂

La réforme a cherché à mieux prendre en compte les évolutions technologiques et à garantir que les aides correspondent aux besoins actuels des médias. Transparence : (Elle prévoyait également de renforcer les obligations de transparence des médias bénéficiant des aides, afin d’assurer une utilisation responsable des fonds publics).(…)

Ces ajustements avaient été proposés dans le contexte d’une transformation profonde du paysage médiatique, marquée par la montée en puissance des médias numériques et les changements dans les habitudes de consommation de l’information. L’objectif était de maintenir la vitalité de la presse tout en favorisant l’adaptation aux nouvelles réalités du secteur qui est élargie aux agences de presse etc,..

Flavien Franck REBELA ROGOMBE, ancien sénateur 3e Législature.

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