Dans le cadre de la redynamisation des filières café-cacao, le Comité pour la Transition et la Restauration des institutions (CTRI) a initié par l’entremise de la Caisse de Stabilisation et de Péréquation(CAISTAB) un atelier qui s’étend du 13 au 16 février 2024 à l’attention entre autres des acteurs nationaux impliqués dans la chaine de valeur des filières cacao et café. C’est le Premier ministre Raymond NDONG SIMA qui a procédé à l’ouverture des travaux en compagnie des responsables de la CAISTAB et du ministre de l’Économie le mercredi 13 février 2024 dans un hôtel de la commune d’Akanda au nord de Libreville.
Pour rappel, c’est le boom qui est responsable de la négligence de nombreux secteurs de l’économie nationale et principalement celui agricole. Sans oublier la faiblesse en matière végétale, les insuffisances dans la vulgarisations des produits et d’assistance technique, l’absence de mécanismes de fixation des prix du Café et du Cacao, l’absence de financement des filières et de transformation locale des produits et une main d’œuvre vieillissante ; Autant de difficultés exogènes relevées par les responsables de la CAISTAB et qui serviront de point d’appui pour une réflexion efficiente pouvant aboutir à des pistes de solutions concrètes de redynamisation de ce pan de l’économie pourvoyeur potentiel de nombreux emplois.

Aussi, la tenue de cet atelier de redynamisation de la filière Cacao Café se justifie dans l’optique d’ouvrer en faveur de la reprise des activités dans ces secteurs devenus clés pour une économie diversifiée. Durant quatre jours donc les professionnels, les producteurs, les acteurs de la société civile et des organismes nationaux et internationaux poseront les jalons d’une relance attendue par les populations et voulue par le président de la Transition qui devra s’appuyer sur le secteur agricole s’il veut atteindre ses objectifs à lui fixés dans le cadre du plan de redressement de l’économie nationale.
Espérons simplement que ce énième atelier ne viendra pas grossir les rangs de bien d’autres ateliers dont les conclusions sont demeurées jusqu’à ce jour théoriques ; puisqu’il faut le dire au Gabon il y a un fossé abyssal entre la parole et l’acte. Vivement que les autorités de la Transition se démarquent de l’ancien régime. Signalons à touts fins utiles que les travaux de cet atelier prendront fin le vendredi 16 février prochain.