Condamné à 10 ans de prison assorti de 50000000 fcfa d’amende, Erwan Siadous, le meurtrier de la jeune Michaella Ngoua vit des jours paisibles dans l’hexagone, narguant de manière ostentatoire la justice gabonaise en proie à un désaveu avec la population.
Accompagné de son Hermann Siadou, le jeune meurtrier de Michaella Ngoua s’affiche dans les réseaux sociaux sans complexe ni remords avec son père. Démontrant leur superpuissance face à une justice gabonaise engluée dans des contingences existentielles. Pourquoi n’a-t-on toujours pas formulé une demande d’extradition à la justice française? Stéfane Siadous est-il un intouchable?
Autant de questions auxquelles la justice gabonaise devra répondre. Toujours est-il que cette situation présente les stigmates d’une justice à deux vitesses: Une justice pour les riches et une justice pour les pauvres.
L a famille quant à elle demeure inconsolable sollicite l’intervention du Chef de l’état Brice Clotaire Oligui en qui les gabonais ont placé leur confiance au soir du 30 août 2023 et le dont le discours laissait entrevoir le changement dans les institutions. Plus d’un an après, les gabonais se demandent si réellement il y a eu changement. Les injustices sociales refaisant surface de plus belles. Les forces de défenses et de sécurité pointées d’un doigt accusateur excellent dans le mépris et l’arrogance désormais pointées du doigt par les populations qui voient désormais leurs espoirs estompés.
Rappelons à toutes fins utiles que Michaella Dorothée Ngoua avait été lâchement assassinée, le 8 août 2020, sous le pont de l’Ancienne-RTG. Lors de l’enquête préliminaire l’un des frèrezs en l’occurence Noumano avait reconnu avoir eu des rapports sexuels consentis avec la victime, avait rapporté rapporte le journal l’Union. Quant à son petit-frère, Siadous Rapono, il avait admis avoir violé la jeune fille. A la suite de ces révélations, les deux concernés avaient été, le 14 août 2023, placés sous mandat de dépôt à la prison centrale de Gros-bouquet.
Contre toute attente, Siadous Rapono et Noumano vont bénéficier d’une liberté provisoire. Profitant de cette liberté, Siadous Rapono avait été exfiltré du Gabon. Cette tournure de l’affaire avait suscité un tollé dans l’opinion au point que le ministre de la Justice, Paul- Marie Gondjout avait donné instruction au Parquet de la République de procéder à l’arrestation puis à une nouvelle incarcération des deux prévenus. Si cela avait été le cas pour sieur Noumano, Siadous Rapono demeure toujours en liberté à l’étranger. Ce, en dépit des assurances de son père, lequel prétendait tout mettre en œuvre pour le ramener au Gabon. Entre temps, le 11 novembre 2024, un mandat d’arrêt international avait été émis à son encontre