Hier c’était le magazine Jeune Afrique qui rédigeait des articles commandés pour le pouvoir en place, aujourd’hui, le tour revient au Journal Africa Intelligence de jouer sa partition et de prendre les dessous-de-table pour salir le gabonais Guy Nzouba Ndama.
Ceux qui gèrent l’argent du pays comme bon leur semble voudraient faire croire aux Gabonais par leur nouveau canard préféré le journal Africa Intelligence, que l’argent de Guy Nzoumba Ndama proviendrait du président Denis Sassou Nguesso avec pour objectif de mettre le Gabon et le Congo en conflits. Ceux qui sont derrière ce plan diabolique ne mesurent pas encore les conséquences qui pourront en découler au cas où l’affaire prendrait une autre tournure.
Ainsi, le 17 septembre dernier, le président de « Les Démocrates », avait été interpellé en possession de trois valises pleines de billets de banque dont le montant global était de l’ordre de 1,9 milliards de francs CFA. Après avoir été humilié à la frontière Gabon-Congo, l’ancien président de l’Assemblée nationale devant le parquet de Franceville en octobre dernier, avait affirmé que l’argent provenait d’une vente de l’un de ses terrains à Pointe-Noire.
Voilà qu’Africa Intelligence grâce à son gros marché avec le pouvoir en place vient de fabriquer un tissu de mensonges en affirmant que l’argent proviendrait du président Denis Sassou Nguesso, le journal va jusqu’à impliquer les collaborateurs du président dont le colonel Guy Pella. Pire, le journal mentionne que l’opposant farouche au régime d’Ali Bongo Ondimba, et certains opposants sont venus chercher un parrainage et un soutien financier auprès de Denis Sassou Nguesso.
Des sources concordantes annoncent que des personnalités de ce pays sortent et entrent avec de l’argent sans que cela n’ait jamais posé de problèmes, mais il a fallu que Guy Nzouba Ndama passe par la frontière avec son argent et aujourd’hui cela pose un problème à telle enseigne que cet argent a même été récupéré par le Trésor public gabonais. Cela démontre que la République n’est plus que l’ombre d’elle-même, piloté par des va-t-en-guerre, des personnes remplient de haine, de jalousie, de rancœur, et qui refusent la voix du pardon pour avancer.
En effet, les hommes politiques du Gabon, particulièrement ceux à la tête du pays en sont encore aux règlements de comptes quand ils devraient se préparer à l’organisation de l’élection présidentielle qui se tiendra dans huit mois. Mais d’abord, il faudrait que leur champion se présente et qu’ensuite il gagne cette bataille sans contestation, ce qui est peu probable. Car, le pays est encore marqué par les deux septennats frauduleux de 2009 et 2016.
Avec le temps qui passe rapidement, le Gabonais oublie vite car comment comprendre que l’on son à briguer un troisième mandat. Pour y arriver, les tenants actuels du pouvoir écartent des personnes comme Guy Nzouba Ndama. Mais en procédant ainsi, ils ne rendent pas vraiment service à Ali Bongo Ondimba.