Avec ses frères et sœurs, Elza Fulvine Manfoumbi Bahissi mène une bataille pour le respect de leurs droits. Malgré la révision de leur père ouverte en janvier 2021, les enfants sont toujours en allocation provisoire depuis 2 ans. Même que le montant de ladite allocation ne cesse de baisser, rendant leur vie de plus en plus difficile. Surtout pour Elza Fulvine Manfoumbi Bahissi, qui a un statut d’étudiant.
Pour rappel, le montant de révision (art 47) doit être égal à 60% du montant que le défunt aurait dû percevoir ce qui correspond à 34.583 francs CFA. De plus, la pension temporaire d’orphelin devrait être égale à 10% de la pension que le défunt aurait dû percevoir correspondant à 17.291 francs CFA par enfant pour un agent civil de catégorie 1 échelon 3 (indice 1607) à l’heure de l’arrimage des pensions qui est censé être effective. Ainsi, pour connaitre le montant de la pension que les enfants devraient normalement percevoir de leur défunt père passe par un calcul mathématique : solde base 803. 500 francs CFA × le taux de liquidation (19 ans × 2%) donne le montant de 305.330 francs CFA sans bonifications, prime de revalorisation et prestations familiales. Malheureusement, le montant de la réversion (article 47 loi 4/96) est à 183.198 francs CFA et le montant de la pension temporaire d’orphelin (article 50 loi 4/96 est à 61.066 francs CFA par enfant.
Force est de constater que, les enfants se retrouvent en mauvaise posture à cause de la négligence manifeste de la direction générale de la caisse de pension qui bloque leurs droits. C’est cette situation qui emmène Elza Fulvine Manfoumbi Bahissi à déclencher une grève de la faim le jeudi 26 octobre 2023 pour se faire entendre.
