Nommée premier ministre en 2020, affublée de gloire honorifique de « première de ceci et de cela », le seul véritable souvenir qu’elle laisse derrière elle c’est cette diatribe douce sortie du député du parti « Les Démocrates » Davin Akoure, à savoir (PK5 – PK12=7km en 7ans, 1Km, 1an), comme pour signifier que la déclaration de politique générale que la première ministre venait de prononcer n’aurait aucun impact sur les populations.
En effet, quelles réalisations (output) et quels résultats (outcome) retenir de ce programme d’Ossouka qui était basé sur la maîtrise du risque sanitaire lié à la Covid-19 ; la relance de l’économie ; la bonne gouvernance de l’action publique ; et la préservation de notre modèle social de redistribution pour améliorer la qualité de vie des Gabonaises et des Gabonais, et consolider le vivre ensemble?
On retiendra les tracasseries provoquées par les mesures inadaptées contre le Covid; on parle d’une croissance de 3% sans voir la richesse qu’elle a créé ni la diminution du chômage; la mauvaise gouvernance est présente partout; les retraités du privé et du public ont été plus que maltraités; et la qualité de vie des gabonais s’est plus que dégradée avec les poubelles partout, les morts suite aux éboulements, les inondations, les ponts et les routes coupées, les provinces enclavées, la cherté de la vie, et toute cette République des dons et non des services publics; et toujours la main mise des secteurs productifs (mines, hydrocarbures, forêts, douanes, impôts, trésor, économie, finances…) des ressortissante d’une même province aux performances douteuses, tout ce qui ne consolide guère l’unité nationale et le vivre ensemble.
Ainsi va le bilan de Rose Christiane Ossouka Raponda.
Qu’en sera-t-il de celui d’Alain Claude Bilie By Nze ?
Dès ce soir, début de l’évaluation de son programme.
Petit-Lambert Ovono, évaluateur des politiques publiques