54 eme anniversaire de l’AGP : les journalistes se réapproprient les bases du métier.

Dans le cadre des festivités marquantes le 54 eme anniversaire  de l’Agence Gabonaise de Presse (AGP), un atelier de formation sur l’écriture agencière a été organisé au profit des journalistes de l’AGP et des autres medias du Gabon, ce lundi 30 novembre 2020, au siège de ladite Agence. Une formation importante pour les agenciers, animée  par Lucien Minko, Ancien journaliste de l’AGP.

La célébration du 54 eme anniversaire de l’AGP, a débuté sur des bons auspices avec un atelier du donnée et du recevoir, qui a permis aux agenciers de l’Agence Gabonaise de presse et les autres journalistes présents de se réapproprier les bases d’une dépêche conformément aux règles d’une  Agence. Mais également, de voir comment rentabiliser leurs différentes structures de communication. Des rudiments qui devraient permettre d’offrir aux lecteurs, l’information juste et à temps réel. Des objectifs et des rudiments de l’écriture agencière que, le conférencier a exhumée tout au long de cet atelier. Car, dit-il « le journaliste n’écrit pas  pour écrire, il doit penser à mettre en valeur sa plume ». De ce fait, il a insisté sur la structuration d’une dépêche agencière, l’importance du titre,  des sources, et les règles de l’écriture journalistique.

Une vue des agenciers de l’AGP et des journalistes des autres médias

Cet étalier a par ailleurs permis de revisiter les erreurs récurrentes dans les textes des agenciers qu’il faudrait désormais éviter pour être crédible auprès des lecteurs et se démarquer des agences qui font dans le sensationnel. « Il faillait revisiter les fondamentaux. Etant entendu que personne ne détient le savoir absolu, ce que nous faisons là, c’est un exercice du donnée et du recevoir. Vous me dites des choses, je vous dis des choses, maintenant la différence entre vous et moi, c’est l’âge et puis l’expérience, on ne combat pas l’expérience, je suis plus âgé,  j’ai plus de choses que vous, aujourd’hui c’est pour cela que nous avons échangé », a estimé le conférencier. Qu’est- ce qu’il faut retenir ? « Juste pour dire que le journalisme ce sont les faits, l’agencier ce sont les faits, on n’écrit pas pour écrire, on écrit pour donner des informations, chaque ligne que tu mets, que tu écris sur le papier, est une information que tu donnes à tes lecteurs », a souligné le conférencier Lucien Minko, ancien journaliste de l’AGP et de de la Panapresse SA à Dakar.

Des échanges très enrichissants qui vont certainement permettre aux journalistes  des agences de mieux traiter les informations. Mais aussi, de voir dans quelle mesure, ils peuvent rentabiliser leurs médias à travers  les différents genres journalistes présentés lors de cet atelier.

Ikoundi Nguema

Journaliste

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