Les sommets Afrique–France semblent ne plus véritablement être la tasse de thé des populations, des leaders et dirigeants africains. En cause, les retombées économiques et la politique étrangère menée par les autorités françaises dans le continent. Ce vendredi 17 décembre 2021, la Turquie a ouvert son 3e sommet Afrique-Turquie pour discuter des questions de coopération et de développement du continent.
Repoussé deux fois à cause de la pandémie du Covid-19 et à moins de deux mois après le sommet de partenariat économique. La Turquie est décidée à multiplier ses mécanismes d’implantation dans le continent africain. Une implantation suivie de très près par l’Elysée.
Selon les autorités Turcs l’objectif après ce sommet est de, doubler le montant des échanges commerciaux pour atteindre au moins 50 milliards de dollars (soit 29 100 milliards de francs CFA). Ils n’étaient que de 5,4 milliards (soit 3 milliards de francs CFA) en 2003. Mais depuis le Président turc a lancé une réelle offensive : 38 voyages en Afrique dans 28 pays, 31 ambassades ouvertes depuis 2002. La compagnie aérienne nationale Turkish Airlines dessert désormais 68 destinations sur le continent. Des statistiques qui ne peuvent que permettre aux autorités turques de conquérir le cœur des dirigeants africains.
Le Gabon, qui est très lié à la France, y est présent et compte comme les autres pays africains tirer profit de ce sommet. C’est donc un sommet important pour les dirigeants et ministres africains, mais également pour les leaders et hommes d’affaires. Car, à travers sa politique étrangère, la Turquie lutte est favorable pour la paix, la sécurité et la bonne gouvernance. Des concepts difficiles à être appliqué dans certains pays africains, à cause dit-on d’une mainmise française.