Dans la nuit du 14 au 15 décembre, la Gendarmerie nationale du Gabon a mené une vaste opération de terrain dans le Grand Libreville. Cette initiative s’est soldée par l’interpellation de 348 personnes, comme l’a annoncé l’institution dans un communiqué officiel. Cette descente visait à renforcer la sécurité dans un contexte marqué par une recrudescence des infractions.
Les individus interpellés, parmi lesquels 111 femmes et 237 hommes, sont de nationalités diverses. Selon la Gendarmerie nationale, les personnes appréhendées ont été conduites à la brigade Nord de Libreville. Durant l’opération, trois personnes ont été retrouvées en possession de cannabis, et deux autres portaient des armes blanches. Ces découvertes ont renforcé les inquiétudes concernant les activités illicites dans la capitale gabonaise et ses environs.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la lutte contre le non-respect du couvre-feu, en vigueur de 24 heures à 5 heures du matin, ainsi que contre les multiples braquages signalés dans la zone. Les forces de l’ordre, en collaboration avec des patrouilles mixtes, ont pour objectif de protéger les citoyens et leurs biens tout en garantissant l’intégrité des institutions.
Le couvre-feu imposé par les autorités demeure une mesure essentielle pour maintenir l’ordre public. Seuls les détenteurs d’une attestation dérogatoire sont autorisés à circuler durant cette tranche horaire. Les contrevenants, eux, s’exposent à des sanctions strictes, comme l’a rappelé la Gendarmerie nationale, engagée à appliquer rigoureusement les lois en vigueur.
Cette opération, bien que saluée pour ses résultats, soulève des questions sur la persistance des problèmes d’insécurité à Libreville. Les autorités sont appelées à poursuivre leurs efforts pour assurer une paix durable dans la capitale et rassurer les populations face à ces menaces récurrentes.