Après sa prestation de serment, il a nommé un gouvernement de transition dirigé par un ancien candidat à la présidentielle du 26 août 2023, Mr Raymond Ndong Sima.
Durant 100 jours, des actions ont été menées tant par le CTRI à travers ses différents communiqués que par le gouvernement à travers les initiatives de ses membres. Il faut aussi mettre à leur actif la composition du parlement et la circularité des élites au sein de l’administration publique.
En donnant des points positifs au CTRI, il faut aussi reconnaître les efforts du gouvernement. Le CTRI, a travers son Président et son conseil, a surtout compris la nécessité de répondre rapidement aux besoins des populations en prenant des décisions fortes même si parfois discutables. Il faut aussi prendre en compte la logique de la réhabilitation des acteurs politiques de notre pays de tous bords afin de construire ensemble un Gabon prospère et digne d’envie.
De ce qui précède, on se pose donc la question de savoir si ces divergences de point de vue n’ont pas entraîné une cohabitation au sommet de l’État qui nécessiterait que des mesures soient prises?
De façon générale, si les cohabitations opposent des idées contraires, on sait tous qu’elles opposent surtout des hommes avec des tempéraments différents.
Au regard de ces dispositions et en prenant en compte cette cohabitation « de fait » au sommet de l’État, il aurait été plus judicieux que dès maintenant, la fonction de Premier Ministre soit supprimée de cette transition pour:
– laisser le Président de la Transition présider et gouverner le pays;
– mettre fin à toute cohabitation au sommet de l’État qui pourrait faire échouer cette transition.
Ce ne sont là que de modestes propositions qui on l’espère, retiendront l’attention du plus grand nombre pour un véritable essor vers la félicité de notre pays.
Georges Lloyd MENEST ANTCHOUET,
Jeune Cadre du Parti Démocratique Gabonais.