Un Directeur Général hors-la-loi à la tête de l’AGANOR.

L’Agence Gabonaise de Normalisation (AGANOR) a pour mission principale d’élaborer et faire appliquer des normes dans tous les secteurs d’activités de notre République. Par conséquent, cette agence se doit d’être le modèle par excellence en matière de management et de respect des lois de notre pays qui ont été votées par les représentants du peuple que sont les députés et promulguées par le Président de la République.

Depuis sa nomination en avril 2018 à la tête de cette de régulation des normes,  le Directeur Général, Joseph Alain NGOWET REVAZA ne cesse d’accumuler des violations des lois de la République, le pilotage à vue de l’AGANOR et l’insubordination vis-à-vis de l’autorité du Gouvernement incarné par le Ministère de tutelle (ministère de l’Industrie).

Comment comprendre que cette agence devant servir de modèle aux autres administrations  connait à sa tête un manager  qui viole les lois de la République et foule au pied les procédures administratives établies et connues de tous ?

Les raisons de cette gestion au rabais de l’AGANOR trouveraient leur justification dans le parcours scolaire et universitaire jugé flou et piètre par ceux qui l’ont connu.  En effet, des sources bien avisées parlent d’un échec au baccalauréat à plus de trois (3) reprises.  A l’UOB, on parlerait d’une inscription en capacité en fac de droit et d’un parcours universitaire flou.L’absence de véritables diplômes expliquerait d’ailleurs pourquoi ses différents dossiers de demande d’intégration de la Fonction publique ont été tousrejetés.

Pilotage à vue de l’AGANOR

Nommé à la tête de l’AGANOR en avril 2018, le deuxième acte marquant et hasardeux du DG Joseph Alain NGOWET REVAZA fut de demander à l’agent comptable de lui verser 30 millions de FCFA d’avance sur salaire pour l’organisation de son mariage en août 2018 sans se soucier de l’état des comptes de l’agence. Des sources des milieux financiers révèlent que le DG aurait reçu finalement 16 millions de l’agent comptable au lieu des 30 millions demandés. Ainsi, un salaire mensuel de 4 millions de FCFA net n’était pas suffisant pour préparer l’organisation de son mariage au lieu d’obtenir 16 millions d’avance sur salaire. Aujourd’hui, l’agent comptable de l’AGANOR peut-il prouver que ces 16 millions ont été remboursés par le DG Joseph NGOWET dans les caisses de l’Etat ?

Depuis sa prise de fonction en avril 2018 (plus de 12 mois déjà), le DG Joseph Alain NGOWET REVAZA n’a élaboré et présenté à la tutelle ministérielle et au Conseil d’administration aucune vision, aucune stratégie, aucun programme d’activités budgétisé et aucun plan d’utilisation du budget de l’agence. Les actions médiatiques menées çà et là actuellement sont tout simplement des improvisations sans réflexion profonde et ne s’inscrivant sur aucune stratégie cohérente, savamment élaborée et connue de ses collaborateurs, du Président du Conseil d’administration, du Ministre de tutelle et du Gouvernement au sens large. Nul ne sait exactement quelle est la destination prise par ce DG pour conduire l’AGANOR.Pour s’en rendre compte, il suffit de se rendre au siège de l’AGANOR et de constater que rien n’est affiché sur la vision, les valeurs, la stratégie et la politique de l’agence. Si vous posez des questions en tant qu’usager ou opérateur économique à quelques agents de l’encadrement sur ses éléments, personne ne vous donnera de réponses cohérentes car nul ne le sait.

Avec le DG Joseph Alain NGOWET REVAZA à sa tête, l’AGANOR avance donc hasardeusement depuisplus de 12 mois vers une destination inconnue des collaborateurs du DG et surtout une destination inconnue du Gouvernement.

Violations des lois établies et insubordination vis-à-vis du gouvernement.

Pour ceux qui ne le savent pas, l’AGANOR est un établissement public à caractère administratif (EPA) placé sous la tutelle du Ministère de l’Industrie. De ce fait, cette agence est tenue de respecter certaines procédures de l’administration publique et des lois de la République notamment le statut général de la Fonction publique, le statut général des fonctionnaires, la loi organisant la tutelle de l’Etat sur les établissements publics, le code de déontologie de la Fonction publique, la loi portant règlement général sur la comptabilité publique, etc.

Malheureusement, d’après des sources sûres, le DG Joseph Alain NGOWET REVAZA a outrepassé le cadre fixé par les lois susmentionnées en élaborant et en appliquant unilatéralement une grille des salaires, en gardant par devers lui l’argent public issu des recettes des activités de métrologie, en créant un nouvel organigramme, en procédant au recrutement massif des amis et parents, en procédant aux nominations des directeurs et chefs de service, en chassant certains fonctionnaires de l’agence sans fautes professionnelles dûment constatées, etc.

Les procédures administratives et les lois en la matière lui imposent de demander d’abord l’avis de son ministre de tutelle, ensuite de soumettre ses propositions au Conseil d’administration.

Le DG Joseph Alain NGOWET REVAZA a tout élaboré et appliqué dans le plus grand secret sans suivre les procédures qui lui sont imposées par les lois en vigueur.

Informé de la situation par le syndicat de l’Industrie et au regard des preuves flagrantes de ces violations des lois en vigueur, le ministère de l’Industrie a invité par une note de service datée du 9 mai 2019 le DG de l’AGANOR à suspendre tous les actes illégaux posés et à les inscrire dans le cadre fixé par les lois et procédures administratives en vigueur.

Malheureusement, une semaine après la publication de cette note de service du ministère de tutelle représentant l’autorité de l’Etat, le constat est la non-application des instructions du gouvernement par le DG.  En effet, il continue de multiplier des sorties médiatiques en présentant l’organigramme élaboré illégalement et annulé par la note de service de son ministre de tutelle. Il est accompagné et soutenu dans la poursuite de ces actes illégaux par son DG-A, son DAF, son conseiller fonctionnaire, les directeurs et chefs de service qu’il a nommés illégalement. Pourtant, tout ce beau monde a lu la note de service du ministre de l’Industrie qui a fait l’objet d’un affichage public. Toutes ces personnes que nous supposons saines d’esprit ont choisi d’agir avec le DG dans l’illégalité la plus totale.

Ainsi le DG de l’AGANOR, ses collaborateurs (DG-A, DAF) et tous ses agents nommés illégalementont choisi de défier le gouvernement et les lois de la République en vigueur : ils sont tous devenus des hors-la-loi par leurs actes d’insubordination.

Le Gabon étant un Etat de droit comme l’ont affirmé à plusieurs reprise les plus hautes autorités de la République notamment le Président de la République et le Premier Ministre, force doit donc rester à la loi.

Le DG Joseph Alain NGOWET REVAZA et ses partisans hors-la-loi devraient répondre de leurs actes qui foulent au pied les lois de la République et l’autorité de l’Etat, car force doit rester à la loi.

 

Serge Kevin Biyoghe

Rédacteur en Chef, Journaliste-Ecrivain, Sociétaire de la SCAM (Société Civile des Auteurs Multimédias), membre de la SGDL (Société des Gens De Lettres), membre du SFCC (Syndicat Français de la Critique de Cinéma), membre de l'UDEG (Union Des Écrivains Gabonais).

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