Les révélations de Julien Nkoghe Bekale n’ont pas créé de choc comme d’aucuns le pensaient. L’ancien Premier ministre, a levé le voile sur les salaires des hauts fonctionnaires. Ces informations, divulguées lors d’une émission télévisée, n’ont pas déclenché de vives réactions et ont mis en lumière les finances du gouvernement, normal il a servi le pouvoir déchu d’Ali Bongo Ondimba et cherche désormais comment rebondir et avoir une place auprès du CTRI.
Julien Nkoghe Bekale a révélé que le président de la République gagne mensuellement 7 500 000 FCFA, tandis qu’un Premier ministre touche 4 700 000 FCFA. Les ministres d’État reçoivent 3 500 000 FCFA, les ministres simples 3 000 000 FCFA, et les ministres délégués 2 500 000 FCFA. Ces montants étaient jusqu’à présent tenus secrets, suscitant de nombreuses spéculations.
Malgré ces salaires, le train de vie des membres du gouvernement semble bien supérieur, alimentant les interrogations sur l’origine de leurs ressources. Julien Nkoghe Bekale a expliqué que, outre leurs salaires, les ministres bénéficient de nombreux avantages, tels que le logement et le personnel domestique, ce qui pourrait expliquer leur style de vie aisé.
L’ancien locataire de la primauté a nié l’existence d’un fonds de souveraineté pour le Premier ministre, un point souvent évoqué pour expliquer la richesse apparente des dirigeants. Il a insisté sur la transparence des pratiques financières du gouvernement, affirmant que tous les fonds utilisés lors des réunions politiques proviennent d’indemnités légales.
Les déclarations de Julien Nkoghe Bekale sont presque passes sans susciter une onde de choc dans la sphère politique et auprès du public, incitant à une demande accrue de transparence et de responsabilité de la part des dirigeants. Les citoyens gabonais appellent à un examen plus approfondi des dépenses publiques et à une réforme des politiques salariales.
Cette divulgation des salaires des hauts fonctionnaires au Gabon pourrait marquer le début d’une nouvelle ère de transparence dans le pays. Cependant, elle soulève également des questions sur l’équité et la justice dans la distribution des ressources nationales. Le débat est loin d’être clos et pourrait conduire à des réformes significatives dans la gestion des finances publiques. Seulement le fils de Ntoum ne parle pas des avantages de Premier ministre, les ministres d’Etat, les ministres, et les ministres délégués.
