Au Centre Hospitalier Régional Paul MOUKAMBI de Koula-Moutou, c’est l’anarchie totale, les conditions d’accueils des malades restent toujours à désirer, une situation déjà décriée et dénoncée par nos soins il y’a quelques semaines, mais malheureusement aucune amélioration n’a été constatée.
La prise en charge des patients au service des urgences n’est pas assurée de manière impérative, la lenteur dans les interventions des personnels médicaux est criarde, les atermoiements des infirmiers et l’arrivée toujours tardive des Médecins au chevet des patients sont parfois souvent fatale. Comment un service aussi important et indispensable comme les urgences peut être assuré par des Médecins internes, des stagiaires moins rompus à la tâche, en cas de pathologie compliquée.
Le vendredi 19 juillet 2024, le spectacle était désagréable : un patient arrivé aux urgences aux environs de 18 heures avec une grave blessure à la jambe a été envoyé en petite chirurgie, où il est resté jusqu’à 21 heures sans être pris en charge. Le sexagénaire est resté trois heures durant le pied dans une mare de sang, souffrant le martyre.
Les infirmiers de garde ont simplement dit que tous les Médecins sont partis dans une caravane médicale sur l’axe Koulamoutou – Pana – Diénga. Comment est-ce possible ?
Abandonner la plus grande structure hospitalière de l’Ogooué-Lolo à elle-même. Il est plus qu’impérieux et impératif que les plus hautes autorités du Ministère de la santé normalisent dans les plus brefs délais la situation au Centre Hospitalier Régional Paul MOUKAMBI de Koula-Moutou, car la léthargie est constatée depuis fort longtemps, mais rien n’est fait. Le CTRI doit prendre ses responsabilités.