En Afrique, il y a des métiers très négligés ou méconnus des populations. Le Gabon n’est pas en reste en ce millénaire. Pourtant ces derniers sont rentables et permettent à de nombreuses familles de s’en sortir et de réaliser enfin leurs projets.
Il existe en effet, des métiers ambulants ou activités quasiment stables dans des villes. Boy chauffeur, coursiers des bars, laveurs d’automobiles, chargeurs de bus urbains et périurbains, cireurs de chaussures, déchargeurs, guides de stationnement de véhicules, vendeuses d’arachides, des escortes des courses… Des métiers qui génèrent des revenus susceptibles de pallier certains problèmes relatifs à la pauvreté qui prévaut dans nos sociétés africaines. Ces petits métiers presque invisibles ou parfois négligés relèvent d’une certaine introspection que peut faire un individu désireux de sortir de la misère ou de la galère.
Il devrait de ce fait » chasser la honte » et s’assumer. Un homme qui fait dans la manucure- pédicure n’est pas forcement un homosexuel, dans la mesure où cette activité est créatrice de revenus. Dans la capitale de Libreville, précisément à rio, il ya quelques jeunes hommes plongés dans ce métiers. Des jeunes dont le travail est plutôt apprécié par leur clientèle majoritairement féminine. Un bon chauffeur gagnerait en moyenne 7 milles francs CFA en fin de journée. Un revenu lui permettant de payer le loyer et de se nourrir. « Juste de quoi survivre…» répond un jeune boy chauffeur du tronçon pk12_ gare routière suite à la question de savoir si son gain lui permet de couvrir ses besoins.
Toutefois, ces petits métiers ambulants ne participent pas directement à renflouer les caisses de l’État car les personnes les exerçant ne paient pas de taxes. On ne peut donc pas le leur imposer. Le faire serait de les crucifier alors qu’elles sont peut-être déjà condamnées à vivre continuellement dans la débrouillardise.