Placée sous le thème « Dix (10) jours d’actions pour humaniser les lieux de privation de liberté », cette journée permet au Gabon de démontrer son engagement envers les droits de l’Homme. Ce thème souligne la nécessité d’améliorer les conditions de détention et de garantir que les droits fondamentaux des détenus soient respectés. Paul-Marie Gondjout a détaillé les initiatives mises en place pour atteindre cet objectif.
Parmi les actions concrètes mentionnées par le ministre, la mesure de grâce présidentielle d’avril 2024, qui a permis la libération de 687 détenus, est un exemple significatif. Cette initiative a non seulement allégé la surcharge des prisons mais aussi offert une seconde chance à de nombreux détenus. De plus, la fermeture définitive du pavillon « G » du Centre national de santé mentale de Melen a été un pas important vers l’amélioration des conditions de détention.
L’assainissement de plusieurs lieux de privation de liberté a également été entrepris, montrant une volonté claire d’améliorer l’environnement de vie des détenus. Paul-Marie Gondjout a précisé que 210 agents publics ont bénéficié de formations spécialisées dans ce cadre, incluant 40 au Centre national de santé mentale de Melen, 20 à la Direction de la Sûreté Urbaine et 150 à la Prison Centrale de Libreville. Ces formations portaient sur la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, ainsi que sur les principes d’hygiène et de salubrité.
Ces initiatives s’inscrivent dans une politique plus large de promotion des droits de l’Homme, prônée par le président de la Transition, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema. Le ministre de la Justice a souligné que ces actions visent à renforcer la protection des droits des détenus et à humaniser davantage les lieux de privation de liberté. Cette démarche est essentielle pour garantir que les conditions de détention respectent les normes internationales et les droits humains.
La Journée Nationale des Droits de l’Homme au Gabon est non seulement une journée de commémoration, mais aussi un moment pour évaluer et renforcer les actions entreprises en faveur des droits humains. Les initiatives prises cette année montrent un engagement clair du gouvernement gabonais à améliorer les conditions de détention et à promouvoir les droits fondamentaux des individus privés de liberté. Ces efforts doivent être poursuivis et amplifiés pour assurer un respect constant des droits de l’Homme au Gabon.