Quand le pessimisme règne dans l’imaginaire du Gabonais

Il y a à peine trois mois que nous avons été débarrassés du régime dictatorial des Bongo- PDG. On s’attendait à ce que le coup de libération soit accompagné d’un plan d’actions concrètes avant comparaison (évaluation) avec les plans du pouvoir déchu pour juger avec objectivité.

 

À part quelques compatriotes lucides qui ont évalué avec objectivité les prouesses accomplies en ce laps de temps très court, on observe qu’un camp, celui des pessimistes, est né, et grandit de jour en jour.

 

Des injures fusent, et ceux qui les profèrent ne sont guère inquiétés car nos libérateurs veuillent aux libertés publiques. Mais les PESSIMISTES sont toujours là à critiquer, à vouloir nous reconduire en esclavage,  et à nous proposer le développement dans le sous-développement, bref à toujours nous tirer vers le bas, dans les méandres du pessimisme.
Comment résoudre ce problème?

 

C’est en identifiant ses causes.
Nous avons identifié une en visitant la capitale du Gabon, et notamment certains de ses quartiers populaires. On est surpris de trouver des quartiers aux noms qui rabaissent les gabonais.

 

Prenez les noms des quartiers comme Derrière la prison, Derrière l’assemblée nationale, Derrière le camp De Gaulle, Fin goudron, Carrefour poubelle, Bar Guinness….
Les pessimistes gabonais se rabaissent ainsi, se croyant toujours derrière et derniers ou à la poubelle, admirant  et enviant l’étranger avec le Carrefour Hassan, Carrefour Kanté, quartier Dakar, Carrefour Moussa, etc.

 

En fait, le pessimisme règne dans l’imaginaire du gabonais. Il ne s’en rend pas compte avec son expression défaitiste « on va encore faire comment ». Ils ont décidé de rabaisser Brice Clotaire Oligui Nguema et le CTRI, c’est leur nature.

 

La bonne décision avant de juger, consiste pourtant à suivre et à évaluer de façon concomitante l’action du CTRI et de proposer des corrections rapides au lieu de prophétiser la catastrophe.

 

Vivement que nos  » résistants » contre l’optimisme et finalement contre la libération se ravisent et suivent ce conseil.

 

Bien que s’accomodant dans leur posture de résistants, le changement de nom des quartiers précités contribuerait peut-être à rehausser l’image de nos compatriotes.
Affaire à suivre.

PETIT-LAMBERT OVONO ÉVALUATEUR CERTIFIÉ DES POLITIQUES PUBLIQUES PRÉSIDENT DE SOGEVAL

Paul Essonne

Journaliste

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