La colère des hommes en toge noire n’a pas freiné les ardeurs du nouveau Gardes des Sceaux, Anicet Mboumbou Miyakou, le ministre de la justice, qui cherche à tout prix a trouvé une solution face à la crise qui paralyse l’appareil judiciaire depuis le depuis d’année, mais la méthode mis en place par ce ministre semble ne pas connaître l’assentiment des greffiers.
Francis Nkea son illustre prédécesseur a pourtant subi les foudres de la colère noire des magistrats, qui dans leur détermination ont conduit le premier ministre Francky à changer de case à son collaborateur. Aujourd’hui Anicet Mboumbou Miyakou, revient au galop avec les greffiers. Désormais les audiences foraines se tiendraient à la prison centrale de Libreville. Pire, les greffiers ont été remplacés par les agents de la sécurité pénitentiaire. Toute chose qu’ont déplorée les greffiers au cours de l’assemblée générale tenue le 12 juin, dans l’une des salles du tribunal de Libreville.
« Et pourtant nous avons entamé les discussions avec la tutelle, nous sommes surpris de la collusion du ministre avec le président du tribunal de première instance de Libreville, qui ont décrété de manière unilatérale de la délocalisation des audiences foraines, là nous pensons que c’est un passage en force que le ministre a tenté et cela nous réconforte dans notre position aujourd’hui, le mouvement sera amplifié dans tout le pays nos collègues de l’intérieur sont solidaires, cependant nous restons ouvert à la négociation et au dialogue » a soutenu le président du SYNAGREF Georges Boupenga.
Cette situation déplorable pénalise les populations qui disent ne plus comprendre l’attitude de certains membres du gouvernement, qui au lieu d’être diplomates, se murent dans des tours d’ivoire, oubliant qu’ils sont là pour servir, et non pour afficher leurs égos. Vivement que les deux parties reviennent à la table des négociations. Affaire à suivre