Le directeur de publication du journal en ligne Mazelek info, Marc Ulrick Malekou a dénoncé l’organisation de l’élection des deux membres du secteur communication à la haute autorité de la communication(HAC), qui s’est tenue ce samedi 09 juin 2018, à l’auditorium de la maison George RAWIRI.
Ce scrutin qui s’est déroulé ce samedi avait pour objectif d’élire les deux nouveaux membres de la haute autorité de la communication pour le compte du secteur communication. Sur les 9 membres de cet organe administratif qui a pour vocation de réguler la communication, 7 ont déjà été désignés, il reste donc aux communicateurs de compléter les deux autres membres restant.
Marck Ulrick Malékou, directeur de publication du journal en ligne Mazeleck info au cours de ce scrutin, s’est insurgé contre l’organisation de celui-ci par le ministère de la communication. Pour lui, se sont les journalistes qui devraient constitués la commission électorale. il fait remarqué que les journalistes ne sont pas des « enfants », qu’il faut toujours assister. Il voit en cela une mainmise du ministère qui veut tout contrôler.
De plus, ce dernier comprend mal, comment le présidium qui devait être designer par les communicateurs, est imposé aujourd’hui par le ministère de la communication, pour lui, cela ressemble à l’infantilisation des journalistes Gabonais, il dénonce par ailleurs le fait que les journalistes aient découvert par exemple le mode électoral du dit scrutin rien que ce matin, aussi l’absence des textes régulant ce scrutin, M. MALEKOU trouve anormal que soit le ministère qui ait organisé ce scrutin.
Par conséquent, MALEKOU exhorte à l’annulation de ce scrutin et à la tenue d’un autre qui sera organisé par les communicateurs eux même, afin de légitimer ces deux membres qui seront représentatifs, il exhorte aussi aux autorités à respecter le droit à la liberté de la presse, car il dit : « le journalisme c’est le baromètre de la démocratie dans le monde ». De ce fait, il demande de laisser les journalistes eux –mêmes décider du choix des membres qui vont les représenter à la haute autorité de la communication. La haute autorité de la communication est composée de neuf membres, trois désignés par le Président de la république, dont le Président, deux par le Président du Sénat, deux par le Président de l’Assemblée nationale, et deux désignés par les communicateurs. La HAC remplace le Conseil National de la Communication(CNC), issu du dialogue politique d’Angondjé.