La capitale gabonaise Libreville à servit de cadre au lancement le 15 février dernier d’une concertation nationale des forces vives de la société civile sous le thème « Réformes, transparence et intégrité des processus électoraux au Gabon : participation rôle et responsabilité de la société civile ».
Aussi, pour le Gabon qui se veut démocratique, la société civile apparaît comme un maillon essentiel du débat public et singulièrement, du processus électoral. C’est une nécessité pour des élections libres, crédibles, transparentes, inclusives et apaisées, afin de déboucher sur une alternance régulière dans les différentes institutions. Ainsi, cette concertation de la société civile est une opportunité d’élaguer le dispositif électoral de ses nombreuses tares et scories qui en font le terreau de la fraude et de l’inversion des résultats réels issus des urnes.
En effet, c’est l’occasion de rassembler les intelligences et les énergies des corps intermédiaires tels que les organisations de la société civile et les confessions religieuses, afin d’élaborer et déployer les stratégies devant permettre de contrer la fraude électorale et sécuriser le vote des citoyens ; de mettre en place une mission d’observation des élections dans l’ensemble des circonscriptions électorales ; de mettre en place un dispositif parallèle de compilation des votes en vue de proclamer après traitement. Car, la contribution de la société civile s’avère primordiale pour, d’une part, déjouer les manœuvres du système en place visant essentiellement la conservation au pouvoir et, d’autre part, favoriser l’émergence d’une alternance crédible pour impulser le redressement du Gabon.
Gageons que ces assises servent d’appui dans le choix d’un candidat à l’élection présidentielle qui saura représenter dignement l’ensemble des forces démocratiques engagées en faveur de l’alternance et du changement.
