Gabon : Guy Nzouba Ndama devrait être présenté au procureur ce lundi 19 septembre

L’ex président de l’assemblée nationale est toujours détenu à Franceville avec le 1,190 milliard de francs CFA en sa possession a été saisi. Il devrait être présenté au procureur ce lundi 19 septembre pour transport de fonds non déclarés.

Le président des Démocrates est, contrairement à ce qu’affirment certains individus malintentionnés, toujours en détention. En effet, il a été interpellé lors d’un contrôle de routine à Kabala par les services des douanes et militaires, certainement qu’il faisait l’objet d’espionnage.

A l’arrière du véhicule dans lequel il avait pris place, des valises dans lesquels d’importantes liasses étaient entassées.

Afin d’empêcher les agents en poste à la frontière entre le Gabon et le Congo Brazzaville, une fois au poste de contrôle, les valises seront ouvertes et là, surprise totale, des grosses coupures de 10 millions de francs. Curieusement, les personnes qui l’accompagnaient vont prendre des vidéos qui vont faire le tour de la toile.

Si le transport des sommes entre pays n’est pas interdit, il faut toutefois, informer les autorités et détenir des justificatifs. Ce que Guy Nzouba Ndama n’aurait pas fait jusqu’à présent. Ce qui pourrait le conduire derrière les barreaux et l’empêcher de concourir pour la prochaine élection présidentielle prévue dans 10 mois au Gabon.

De l’avis de ses proches, l’ex PAN aurait obtenu cette importante somme de la part des autorités congolaise ce qui reste à prouver. Certains estiment que cette arrestation de l’opposant viendrait du parti démocratique gabonais au pouvoir, cela pour empêcher que Guy Nzouba Ndama participe  à cette élection.

Aussi d’autres sources affirment que ce n’est pas la première fois que les autorités congolaises finances des opposants gabonais. En 2016, ils auraient contribués à la campagne  du candidat Jean Ping et il se susurre qu’Alexandre Barro Chambrier, déjà en pré-campagne, ferait lui aussi les yeux doux à Brazzaville pour bénéficier des mêmes largesses.

 

Paul Essonne

Journaliste

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