Une mission conjointe ministère de l’Intérieur, ministère de la Justice et l’UNICEF vient de séjourner à Makokou dans le cadre du renfoncement des capacités de l’état-civil mais également des maires et leurs adjoints, des préfets, des sous-préfets et des agents qui exercent certaines tâches au niveau de l’état-civil.
Au cours de cet atelier qui a eu lieu à la salle de conférence du gouvernorat de Makokou, plusieurs aspects ont été développés au niveau notamment des nouvelles dispositions du Code civil concernant la déclaration de naissance dans les articles 161et 172 de déclaration, des conditions de la déclaration de naissance. Selon Joseph Armand Edouard Mabayi, directeur adjoint chargé de l’état-civil à la mairie de Libreville « les actes de naissance doivent être délivrés dans l’immédiat et sans conditions, car cela concerne à la fois l’officier de l’état-civil en aval et en amont les centres de santé, les centres hospitaliers de santé et les structures de santé lesquelles ont obligation de délivrer l’attestation ou le bulletin de naissance aux parents pour que la naissance soit déclarée dans les délais ».
Pendant les exposés des experts, chacun dans son domaine de compétence a pu expliquer aux participants les nouvelles dispositions de la loi sur les délais en termes d’établissement et de délivrance d’acte de naissance dont les manquements avec l’appui de l’UNICEF, du ministère de l’Intérieur et du ministère de la Justice. En plus de la situation de la délivrance d’acte de naissance, il a été évoqué le trafic documentaire et les sanctions prévues en cas de manquements au niveau de l’état-civil.
Au final, les participants se sont montrés satisfaits du déroulement de la formation.