Constater la disponibilité effective de 5400 kits gratuits dédiés à l’accouchement normal et par césarienne. C’est une première étape concernant la suppression des frais d’accouchement. Tel est le but de la visite d’Emmanuel Issoze Ngondet, premier Ministre le mercredi 14 mars dans les locaux de l’Office pharmaceutique national (OPN) de Libreville sis à Oloumi.
En effet, l’une des mesures phares issues de l’allocution du chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, le 31 décembre dernier est la suppression des frais d’accouchement dans toutes les structures publiques gabonaise. C’est dans ce sens que le chef du gouvernement avec une équipe constituée des ministres d’État à la Santé et à la Prévoyance sociale, Denise Mekam’ne et Paul Biyoghé Mba, se sont rendus, à l’Office pharmaceutique national (OPN), pour s’assurer que les kits d’accouchements simples et par césariennes sont disponibles afin d’être déployés dans l’ensemble du territoire national, notamment dans les centres hospitaliers universitaires, les hôpitaux régionaux et départementaux.
Ce dernier est constitué entres autres des produits consommables médicaux, tels que les gants, les bistouris, les doigtiers, les champs et les catlons, etc.
Une initiative qui certainement permettra à la femme gabonaise de mettre au monde des nourrissons tout en faisant des économies.
Il s’agit pour le chef l’Etat de toucher 50 milles personnes suite à l’évaluation qui a été faite par le gouvernement en s’appuyant sur les données retenues par la CNAMGS, selon l’explication du chef du gouvernement, Issoze Ngondet.
Le ministre de la Santé, Denise Mekam’ne, a rappelé l’OPN à jouer son rôle centrale d’achat.
« Nous avons remarqué que dans les centres hospitaliers universitaires, chacun se trouve son partenaire et achète des médicaments par sa voie. Cela pose des dépenses énormes. Il faut regrouper les commandes pour qu’on fasse des économies. C’est çà l’association des centrales d’achats », a-t-elle suggéré.
Le ministre en charge de la Protection sociale, Paul Biyoghé Mba à son tour, a rappelé que l’État a financé l’objectif « zéro ordonnance ». « Personne ne paie rien dans les structures publiques, tout est pris en charge par l’État à travers la CNAMGS qui a mis pour le moment un financement conséquent pour que cette opération se déroule bien au bénéfice de toutes les gabonaises âgées de 18 au moins qui viennent de donner naissance », a-t-il ajouté.
Le secrétaire général adjoint à la Santé, Patrick Obiang Ndong a déclaré qu’un dispositif de contrôle avec numéro vert d’appel va être mis en place, pour dénoncer les praticiens qui ne respecteront pas la mesure.
Il a estimé à cinquante mille, le nombre d’accouchements attendu pour 2018. Avant de rappeler que l’année 2017 a connu 35 mille accouchements dans le secteur public et environ 12 mille au niveau du secteur privé.
Le directeur technique de l’OPN, Corinne Nseng Nseng Ndong, a, quant à elle, rappelé que ce sont 56 formations sanitaires qui seront servies pour cette première distribution sans toute fois donner le chiffre exacte de formation sanitaire du Gabon.
La première phase couvrira les besoins en accouchement pour le mois de mars, s’agissant d’avril et mai Denise Mekam’ne verra comment les rendre disponible dans les délais pour le bien de la femme enceinte.