Gabon: Quelle attitude avoir après un viol ?

Depuis hier une vidéo est devenue virale sur les réseaux sociaux mettant en avant un père de famille, qui demande de l’aide au chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba et à la première dame Sylvia Bongo, d’intervenir en faveur de sa fille apparemment victime d’un viol collectif, orchestré par un agent des forces de l’ordre. Pas facile de savoir comment se comporter dans un tel moment de détresse. Face à ce phénomène de viol, la rédaction de 7jours info à regrouper pour vous quelques conseils susceptibles de pouvoir aider les victimes.

La réaction de chacune après un viol peut évidemment varier selon les conditions, l’état physique et psychologique dans lequel On se trouve après l’incident.

Première étape lorsqu’on a été victime d’un viol est de se rendre les minutes qui suivent le viol, si on veut que les prélèvements utilisables par la justice soient faits, à la gendarmerie ou à la police, pour obtenir une réquisition et que les prélèvements soient fait dans les règles.

Ou encore s’essuyer avec un linge de préférable blanc et propre et conserver comme pouvant servir de preuve lors des investigations. Cependant, certains victimes de viol, traumatisées se rendent chez elles, prennent une douche, parfois avec de l’eau tiède, détruisant les preuves de l’agression.

La deuxième chose à faire lorsqu’on est victime de viol, c’est de se rendre dans une structure de santé .Parfois certains viols causent des lésions ou des blessures graves à la victime, l’exposant à des maladies, si le ou les agresseurs ne se sont pas protégé.

Si vous ne trouvez pas suffisamment de force, n’ayez pas honte d’en parler, faites le, le plutôt possible. En effet, plusieurs victimes prennent du temps à réaliser l’ampleur de la violence de l’acte qu’elle vienne de subir, ce n’est qu’après plusieurs jours voir des semaines, que la victime trouve le courage de dénoncer son agresseur.

Arrêter de penser que ce pays est dirigé, mesdames vous avez le droit de dire « non » à un rapport sexuel.

A cet effet le gouvernement, sous la haute instruction du chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba et son épouse Sylvia Bongo, qui condamnent cet acte de grande violence, ont mis en place dans leur politique d’action sociale des structures d’aide aux femmes victimes de violence, et des numéros d’urgences  à l’instar du 1404; 3919 ; 1188 ; le 112 qui apporteront assistance aux victimes.

Nelly NGONDET

Journaliste

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