La fédération gabonaise de football (FEGAFOOT) a lancé dernièrement un appel à victime diriger par le comité d’éthique de ladite fédération, afin d’écouter les victimes des violences sexuels. Un mécanisme rejeté par les organisations non gouvernementales, qui estiment que les complices du prédateur sexuel, Patrick Assoume Eyi se trouvent au sein même de la FEGAFOOT.
La fédération gabonaise de football tenterait- elle de faire dans le trafic d’influence ? La question mérite d’être posée, avec ce nouveau mécanisme qui vient d’être mis en place par cette institution. Qui, selon des témoignages, était bel et bien informé des agissements de Patrick Assoume Eyi et ses complices.
Pour le président du ROLBG, Georges Mpaga, « Non à l’appel à témoins de la FEGAFOOT. Attendez le mot d’ordre et l’appel à témoins qui seront donnés par le ROLBG, une organisation reconnue par la communauté internationale pour diligenter des enquêtes sur les atteintes aux droits de l’Homme, les autres associations spécialisées et les experts du domaine.
Pierre Alain Mounguengui et tout son bureau doivent démissionner. Ils n’ont pas été capables de protéger les jeunes des pédophiles et autres agressions sexuelles.
Avant de préciser que, « Les victimes des agressions sexuelles dans le football gabonais ne peuvent absolument pas être écoutées par leurs bourreaux. La FEGAFOOT fait partie du problème à une grande échelle. Elle est complice d’Assoumou Eyi et du réseau de prédateurs sexuels qu’il dirigeait. Les seules entités habilitées à recevoir les témoignages des victimes sont ONG’s spécialisées en matière de droits de l’Homme, les magistrats, huissiers de justice, avocats et psychologues. Au contraire, nous appelons à la dissolution de la FEGAFOOT pour avoir fermé les yeux face à ces crimes odieux », a affirmé le Défenseur des droits de l’Homme Georges MPAGA.
La FEGAFOOT qui est soupçonnée et traitée depuis quelques jours de tous les noms d’oiseaux devrait laisser la justice faire son travail.