Une foule en colère ou désemparée ? Il y a bien une origine.
LE POINT DE DÉPART. Les pachydermes devenus nombreux et protégés par le Code Forestier, se rapprochent des populations. Ils dévastent les plantations des populations à l’intérieur du pays.
L’AIDE INTERNATIONALE. Le Gabon a reçu un gros financement des organismes publics américains, de la Banque Européenne et de l’AFD pour indemniser les populations victimes des dégâts causés par les pachydermes dans des plantations. Les victimes sont nombreuses. Les populations ont longtemps réclamé de l’Etat un soutien qui, malheureusement est resté silencieux. Aujourd’hui, le silence a entraîné l’acte de violence, d’incivisme.
LES CONSÉQUENCES. Aujourd’hui, les populations sont en colère, du côté de Mékambo. Le silence de l’Etat a entraîné un acte d’incivisme. Le Préfet Frédéric Moughandza en paie les frais, il est expulsé violemment de sa résidence par une foule qui réclame justice justice et dédommagement.
Une pensée pour nos cultivatrices et cultivateurs dans nos villages.
L’INTÉRÊT ET L’URGENCE DE LA PROVINCIALISATION. Le développement de notre pays ne doit plus venir uniquement de l’Etat central, du grand Libreville qui redistribue les revenus. Et le grand reste ? La solution, une révolution : la Provincialisation. Il faut en effet, Décentraliser et Déconcentrer. Un nivellement doit être fait en urgence. La Provincialisation, donnerait les moyens conséquents aux Gouverneurs, Préfets, élus locaux… des financements, moyens conséquents afin de répondre efficacement aux problèmes des populations des provinces, des communes, départements, cantons. Or, le Préfet de Mékambo n’a aucun financement. Rien. Le voilà victime des victimes des pachydermes et oubliés par l’Etat.
Il y a état d’urgence. L’Etat doit réagir en pensant concrètement à ces populations…
Fin finale.
Sandrine NGUEMEBE ENDAMANE