Dans un communiqué en date du 9 juillet 2020, le Bureau Exécutif de l’Union des Syndicats de l’Administration Publique Parapublique Privée (USAP) déclare qu’elle a été informé de l’arrestation de Didier Atome Bibang, Président du SYNAPEF, une organisation membre, intervenue le mardi 7 juillet 2020 en violation flagrante des conventions 87 sur la liberté syndicale, 98 sur le droit d’organisation et de négociation collective et 151 sur la relation de travail dans la Fonction Publique.
Informé par Rodelin Eya’a Ovono, ancien Président du SYNAPEF et par ailleurs Secrétaire Nationale à l’administration de l’USAP, des démarches ont été entreprises dans l’immédiat aux fins de cerner dans un premier temps les mobiles de son arrestation et d’exiger par la suite sa relaxe au regard des chefs d’accusation très légers voire infondés.
En effet, le SYNAPEF en grève depuis le 16 juin 2020, continue de revendiquer le respect et l’application des textes qui régissent le fonctionnement et l’activité dans le secteur des Eaux et Forêts, il s’agit entre autres de : L’annulation des nominations illégales intervenues au niveau des postes stratégiques ; Paiement du rappel des primes sectorielles suspendu depuis 2014.
Aussi, l’USAP tient à féliciter le courage et la détermination du Bureau du SYNAPEF qui n’a pas fléchi fasse aux intimidations et aux menaces pour obtenir la libération de leur Président. Et se réjouit de l’implication du Premier ministre, dans ce conflit qui commençait à s’enliser faute de dialogue social.
Cependant, l’USAP, rappelle au gouvernement que la liberté syndicale fait partie des droits inalliables pour les travailleurs et que son exercice ne peut être entravé.