Des membres du gouvernement d’Ossouka Raponda ont assisté le week end dernier à une messe d’action de grâce à l’église Saint Charles Louanga à Oyem dans la province du Woleu-Ntem. Une présence très mal perçue après les évènements du 25 octobre dernier.
Après la mésentente sur la reprise de la célébration du culte, le 25 octobre dernier, le ministre de la santé, Dr Guy Patrick Obiang Ndong et ses collègues Francis Nkéa Ndzigue et Charles Mve Ella, tous ministres pour le compte de la province Woleu Ntem ont pris part, le samedi 16 janvier dernier, au culte d’action de grâce organisé par l’Archevêque du Diocèse d’Oyem Monseigneur Jean Vincent Ondo Eyene en la Cathédrale St Charles Louanga d’Oyem.
Les évènements qui se sont déroulés le 25 octobre dernier à l’église saint Charles de louanga, étaient une honte pour le Gabon. L’amour avait fait place à la haine. En effet, lors de ces événements, les hommes habillés avaient oublié qu’il y avait un Dieu dans ce monde. Sur instruction de leur hiérarchie, ils ont sans pitié, jeté des bombes lacrymogènes sur des fidèles de cette cathédrale. Des images peu reluisantes, qui avaient éclaboussé l’image du Gabon à l’extérieur.
Où étaient les ministres de cette province pour défendre les intérêts de leur population à cette époque? Une question qui se pose encore aujourd’hui avec beaucoup d’insistance au nord du Gabon.
Pour Dr Guy Patrick Obiang Ndong, chef de file de cette délégation, « le 25 octobre 2020 dernier, nous avons vécu des évènements malheureux entre l’église catholique locale et les forces de sécurité et de défense. Il était question pour le responsable religieux, en tant que Berger, Apôtre et prophète du Christ d’apaiser les tensions entre les Chrétiens et le Gouvernement », a dit le ministre.
Un discours qui n’a pas connu un écho favorable auprès des populations du septentrion. Des populations qui ont encore du mal à oublier toutes ces humiliations.

