Bâtir un pays, une nation, est sans doute la tâche la plus ardue, même pour les grands bâtisseurs. Et l’une des raisons est qu’au sein de son propre peuple, un Chef est souvent confronté à des résistances qui freinent son action. Dans le cas d’Oligui Nguema, une nouvelle partie visible de l’iceberg des ennemis de la République vient de faire surface : les taxis Yaris. Comment expliquer qu’au moment où une bataille sans merci est livrée contre le chômage des Gabonaises et Gabonais, des compatriotes trouvent ingénieux de s’associer à des étrangers pour créer un projet parallèle au programme Taxi Gab+? Totalement déboussolant !
« Certains arguent le fait que les opérateurs économiques sont libres d’exercer l’activité de leur choix. Aucune loi n’interdit à un étranger de mettre en circulation autant de taxis qu’il le souhaite. ET C’EST LA VÉRITÉ !
Toutefois, une interrogation taraude les esprits. Pourquoi avoir attendu qu’Oligui Nguema lance le projet Taxi Gab+ qui vise à mettre le secteur du transport en commun entre les mains des nationaux ? Le plus étrange, c’est que dans leur propre pays, ce secteur est exclusivement réservé aux nationaux. Clairement, ils ont décidé de contrecarrer le projet Taxi Gab+.
Durant ce septennat qui débute, il est nécessaire d’ouvrir le processus de nationalisation de certains secteurs d’activité. Mais pour ce faire, il faudra en amont multiplier des projets tel que Taxi Gab+ devant permettre aux Gabonaises et Gabonais de se faire un nom dans le monde de l’entrepreneuriat« .
Maixnt Ntoutotume Ndong. Journaliste-Ecrivain.