C’est un véritable purgatoire que vivent ceux qui ont choisit de travailler au sein de cette entreprise de gardiennage. Ils pensaient pourtant avoir bien fuit le chômage, mais hélas, le calvaire qu’ils vivent au quotidien en est tout autre.
Là-bas, cet enfer dure depuis maintenant deux ans. Le climat a souvent été le même, identique. Cette petite société surveille dans le plus grand marché de Libreville, voire du Gabon, Mont-Bouet. L’argent prélevé chaque mois dans les salaires -dont les responsables donnent comme raison, la part des prestations sociales- qui sont loin d’atteindre le SMIG. Ce qui fâche c’est qu’en réalité, rien ou presque n’est jamais reversé en lieu sûr. En clair, pour résumer, c’est ce qui fait qu’aucun agent n’est assuré en son sein.
Là-bas, on n’a pas l’air de se fatiguer à recruter chaque semaine, à cause très certainement des démissions qui sont devenues régulières. Au fait, comment peut-on supporter de demeurer dans une entreprise où la mode en son sein est d’être victime des coupes sombres dans les misérables salaires qui oscillent entre 70 et 80 mille FCFA. ? Allez-y oser.
Partenaire de L’hôtel de ville de Libreville, la quarantaine d’employés de cette société de gardiennage est également confronté des soustractions dont la somme varie entre 2500 à 3000 FCFA, pour le moindre retard. Autres dénonciation, non des moindres, est que les agents accusent la mairie d’avoir souvent été complice à leur calvaire. Car, ils ne comprennent pas qu’ils ont signalé à maintes reprises du site, et comme toujours aucune réaction pour aller vérifier leurs cris de détresse. A cela, s’ajoute le fait que l’agent doit être contraint de se courber pour ramasser au sol ce qui représente comme son salaire. Jetter l’argent de l’employé. Quel mépris !
Les blâmes et les injures s’apparentent comme étant les menus au quotidien. Comme chapelet de revendications, ces agents veulent un contrat d’embauche ; les salaires stables comparativement au SMIG; il y a aussi le fait qu’en son sein il n’y a pas de jour de repos ; pas de matériel adéquat pour traquer les braqueurs ou les voleurs qui rôdent de jours comme de nuits dans le périmètre du marché de Mont-Bouet. Autre cas à l’origine de la colère, c’est que le chef a tendance à se désengager lorsqu’un travailleur est confronté à un problème.
« Celui qui ne veut pas il part », c’est la phrase que trouve nécessaire d’employer Narcisse Ozounghé, un responsables. Drôle.
En cas de décès d’un proche, la permission n’est pas acceptée à l’agent endeuillé ; autre grosse épine, au temps du début du couvre-feu à 18 heures, on trouvait mieux de libérer les agents à 17 heures, sans tenir compte de ceux qui habitent des localités lointaines, des lors que la société de gardiennage Gabon security agency ne possède pas d’un véhicule pour le transport de son personnel. Un travail au noir, et rien d’autre.