Ali Bongo Ondimba, salue l’entrée en vigueur de l’Accord de Paris sur les changements climatiques. A soixante-douze heures de l’ouverture de la conférence des Nations Unies COP22, le Chef de l’Etat évoque un «jour historique» et se félicite que le Gabon se soit doté «d’outils, de technologies et d’institutions pour mettre à sa portée l’atteinte d’objectifs de développement plus propres et directement favorables aux citoyens».
Ce 4 novembre est le trentième jour qui suit la date du dépôt de leurs instruments de ratification, d’acceptation, d’approbation ou d’adhésion par 55 Parties à la Convention qui représentent au total au moins un pourcentage estimé à 55 % du total des émissions mondiales de gaz à effet de serre.
L’Accord vise à renforcer la riposte mondiale à la menace des changements climatiques dans le contexte du développement durable et de la lutte contre la pauvreté : en contenant l’élévation de la température moyenne de la planète nettement en dessous de 2 °C par rapport aux niveaux préindustriels et en poursuivant l’action menée pour limiter l’élévation des températures à 1,5 °C ; en promouvant la résilience à ces changements et un développement à faible émission de gaz à effet de serre d’une manière qui ne menace pas la production alimentaire.
Le 31 mars 2015, le Gabon était le premier pays africain à soumettre sa Contribution nationale (INDC) s’engageant à réduire d’au moins 50% ses émissions par rapport à l’évolution. À la 21e session de la Conférence des Parties (COP) tenue fin 2015 au Bourget, le Gabon prenait une part active et déterminante aux travaux devant conduire à l’adoption par 196 Parties de l’Accord de Paris sous l’égide des Nations Unies. Le 22 avril 2016, le Président de la République procédait à la signature de l’accord au siège de l’ONU. Le 25 octobre, la loi 021/2016 autorisant la ratification de l’Accord de Paris était adoptée par les deux Chambres du Parlement. Le même jour, par décret 0513/PR, le Chef de l’État promulguait la loi,021/2016.
En date du 2 novembre 2016, une notification dépositaire du service des traités des Nations Unies a confirmé le dépôt par le ministre des Affaires étrangères de l’instrument de ratification.