Le pouvoir en place est souvent qualifié d’incompétent, particulièrement par l’Administration gabonaise. Ainsi, les fonctionnaires sont les premiers à jeter l’anathème sur le pouvoir en place.
En effet, l’incompétence se manifeste par le manque des connaissances ou de pragmatisme dans l’accomplissement d’une mission. La corruption, le chantage et le harcèlement pullulent nos administrations. Souvent cette incompétence du pouvoir, n’est autre que le reflet des insuffisances des hommes parachutés à la suite d’une nomination ou d’une affectation. Ce phénomène devient récurrent dans nos administrations, à l’hôpital par exemple, où le citoyen qui est mal reçu suite à l’incompétence des infirmiers peut trouver la mort. Il suffit d’observer ce qui se passe autour de nous pour s’en convaincre. Ces incompétents sont donc en inéquation avec l’Etat, c’est l’ambition et l’aveuglement qui poussent à accepter sans consciences des postes au-delà de leurs compétences.
Il serait judicieux que le pouvoir se mue en père fouettard, pour servir les intérêts des populations.
