Lutte contre le trafic illicite des biens culturels : le combat se poursuit.

Le Musée national des Arts et traditions a servi de cadre du 20 au 21 mars 2024 à l’atelier national de suivi de l’atelier sous-régional « Musées et lutte contre le trafic illicite des biens culturels » avec pour objectif l’adoption d’une feuille de route.

En effet, les biens culturels revêtent une importance culturelle, artistique, historique et scientifique majeure. Ainsi, pour protéger efficacement le patrimoine culturel contre le trafic illicite, il faut disposer d’un cadre législatif stable, d’une bonne coopération internationale et d’une base solide de données et de projets ciblés. C’est dans cette optique que les agents de la Douane, les agents de police, les professionnels des musées et du patrimoine, les spécialistes du patrimoine ont renforcé leur coopération en matière de lutte contre le trafic illicite, de circulation, de retour et de restitution des biens culturels. Ces derniers ont échangé sur le rapport concernant l’état des lieux du trafic illicite des biens culturels au Gabon, y compris le cadre normatif encadrant la lutte contre le TIBC au Gabon ainsi que les institutions parties prenantes et leurs rôles respectifs.

Thierry Nzamba Nzamba donnant des précisions

Sous la houlette de Thierry Nzamba, spécialiste du Programme Culture au bureau de l’UNESCO Libreville, les participants au présent atelier se sont accordés sur notamment la création d’un cadre juridique commun, la révision de la 2/94 et la prise des textes d’application, la création du cadre organique du Musée national, la création d’un guichet unique pour les licences d’exploitation, la création d’un Fond national des biens rapatriés, l’inventaire des biens culturels existant à l’extérieur du territoire.

Qu’à cela ne tienne, l’adoption de la feuille de route pour la mise en œuvre de la « Déclaration de Libreville » des ministres chargés de la culture de l’Afrique centrale et des recommandations des travaux techniques et la création d’un réseau national de professionnels pour la lutte contre le trafic illicite des biens culturels participeront sans conteste à une réappropriation de notre culture.

Serge Kevin Biyoghe

Rédacteur en Chef, Journaliste-Ecrivain, Sociétaire de la SCAM (Société Civile des Auteurs Multimédias), membre de la SGDL (Société des Gens De Lettres), membre du SFCC (Syndicat Français de la Critique de Cinéma), membre de l'UDEG (Union Des Écrivains Gabonais).

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