Le Conseil d’administration du groupe suisse Webcor a le mercredi 5 septembre 2018 dernier indiqué dans un communiqué, qu’il n’accepterait pas que l’on assimile à son nom, le terme de «corruption» tel qu’employé par un quotidien de la place dans sa parution du lundi 3 septembre 2018 dernier. Et qu’à cet effet, des poursuites judiciaires seront menées contre les auteurs de «ces accusations sans fondement».
«Le groupe Webcor déplore vivement cette entreprise de désinformation et de calomnie et se réserve de demander entière réparation de son préjudice de réputation et de tout autre préjudice. Il fera punir devant toute juridiction compétente ceux qui chercheraient à associer son nom de près ou de loin à une corruption et de manière générale à porter atteinte à sa réputation».
En effet, Mise en cause dans l’affaire de la construction du grand marché de Libreville et qui selon les informations reçues n’a jamais vu le jour. Le groupe suisse qui après trois ans de procédure arbitrale internationale, devant la Cour d’arbitrage de la chambre de commerce internationale (CCI) de Paris a remporté le procès qui l’opposait à l’Etat gabonais. Aujourd’hui, ce dernier digère très mal «les allégations de corruption proférée pour la première fois et par voie de presse» contre lui, au moment où l’Etat gabonais devrait selon le Conseil, lui verser en réparation la somme de 65 millions de francs CFA.
Une affaire qui n’a pas fini de faire couler beaucoup d’encre, car impliquant un certain nombre de personnalités politiques, elle promet de faire tomber plusieurs têtes. En tête desquelles, l’ancienne idylle de Libreville, Jean François Ntoutoume Emane.