« Voyage en histoire 23 : Les premières activités réformatrices d’Ibn Yāsīn, Afrique du nord, Ve siècle au XIe siècle » par Jacky Bayili.

On ne sait pas grand-chose de la vie que menait ˓Abdallāh ibn Yāsīn avant d’être envoyé chez les Ṣanhādja du désert. Il était issu de la ḳabīla des Djazūla, branche berbère du sud du Maroc, et sa mère était originaire du village de Tamāmānāwt, sur la frange du désert qui borde le Ghana.

Certaines sources postérieures rapportent qu’il avait étudié pendant sept ans en Espagne musulmane, mais al-Bakrī, qui fut presque son contemporain, émet de sérieuses réserves quant à l’étendue de sa connaissance du Coran et de la loi islamique. Sa position au sein du dār al-murābiṭūn de Waggāg n’est pas, elle non plus, totalement éclaircie. Il semble qu’il ait continué de prêter obéissance à Waggāg, directeur de l’école et chef spirituel, jusqu’à la mort de ce dernier, ce qui suggère qu’il occupait une position plutôt subalterne. Le fait, en revanche, que Waggāg l’ait choisi pour aller prêcher les Ṣanhāddja signifie certainement qu’il en reconnaissait pleinement le savoir religieux et la force de caractère.

D’après les collections à l’Unesco et l’université de Ouagadougou, le collectif asso paca et l’association culture et partage…

Docteur Jacky Bayili (attaché scientifique à la province du Sanguié)

Expert en économie solidaire, merci à Bahiome ; Union des Groupements Féminins/Ce Dwane Nyee (UGF/CDN)

Source : Quoniam.info Chercheur Permanent Luc Quoniam Université Aix-Marseille – Région Sud Toulon Var ….

 

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