La question mérite d’être posée, après la rencontre de ce dernier, il y a quelques jours avec les responsables des administrations de la direction de l’Office des ports et rades du Gabon (Oprag), de la Marine marchande et de la direction générale des Transports terrestres. Des administrations qui contribueraient à la hausse des prix sur le marché.
En effet, les différentes administrations sous tutelle du ministère des Transports, à cause des « fortes pressions fiscales » seraient les responsables de la hausse vertigineuse des prix constatée dans l’ensemble du pays ces derniers mois. Une pression fiscale que les commerçants répercutent sur les produits notamment les biens de première nécessité importés et fabriqués sur le territoire national.
Aussi, depuis que cette situation perdure, les ministres chargés de ces différents secteurs n’ont jamais cherché à régler cette situation. Le problème étant délicat aujourd’hui, Brice Constatant Paillat tente de sauver les meubles, en réunissant les administrations sous sa tutelle, pour mettre en place une grille de tarification qui permettrait de satisfaire aussi bien l’État que les opérateurs économiques.
Pour le membre du gouvernement, ce travail consiste à « continuer la monographie des textes que nous avons déjà commencés, il y a quelque temps, nous assurer que les textes en vigueur collent à la réalité actuelle et voir dans quelle mesure les modifier si besoin», dit-il. Quid des dispositions prises par l’Etat gabonais en 2016 pour lutter contre la vie chère ? Y a-t-il eu un impact sur le panier de la ménagère ?
Autant de questions auxquelles le gouvernement devrait apporter des réponses, eu égard au calvaire que vivent les populations gabonaises en cette période de crise sanitaire. Certainement, la stratégie de Brice Constant Paillat pourrait soulager les Gabonais.
