Le sport selon pierre Parlebas » c’est la motricité, le jeu et les résultats « . A Makokou en particulier et dans toute la province de l’Ogooué-Ivindo en général, la pratique sportive est devenue un casse-tête où plusieurs jeunes footballeurs depuis belle lurette ne savent plus où mettre la tête. Depuis la prise de pouvoir par le CTRI et la fin du mandat des conseils municipaux, les maires adjoints qui étaient également président de la ligue et vice-président ont regagné leur poste de travail à Libreville.
Toutefois le bureau exécutif local de la ligue qui a eu mandat des sous ligues et des clubs pour organiser les compétitions est quasi inexistant. Le secrétaire permanent agent n’arrive pas à saisir sa hiérarchie encore moins la direction provinciale des sports qui n’est pas saisie de façon officielle ne peut réagir. Par ailleurs un membre de la ligue provinciale qui a préféré gardé l’anonymat a déclaré » nous ne pouvons rien faire car à ce qu’il semble, il n’y a pas d’intérimaire , le président vit à Libreville avec son vice-président pour des raisons professionnelles, personnes ne peut décider sur l’avenir du football dans la province « . Cependant certains responsables des sous ligues évoquent la situation financière la fédération ne versant la subvention aux ligues qu’ aux mois de janvier et juillet afin d’organiser les compétitions. Compétitions se jouant en début de vacances sous forme de tournoi comme le cas maintenant. Si la situation s’est produite a Lambaréné au niveau des u15 où la préparation était bâclée, cette année ,il est prévu un championnat national u17 à Oyem au mois de juillet, mais qu’en serait il de la qualité des jeunes de l’Ogooué-Ivindo dans cette compétition? Le fait de remettre la subvention au président de la ligue qui ne réside plus à Makokou voudrait tout simplement dire que la fédération cautionnerait l’anarchie au sein de cette ligue. Rappelons que la ligue de l’Ogooué-Ivindo depuis plus de 10 ans est gérée par les présidents qui cumulent leur mandat avec les fonctions d’élus locaux. Il serait judicieux que la Fégafoot puisse avoir un regard sur la ligue de l’Ogooué-Ivindo .
L’Ogooué-Ivindo malgré son soutien tout azimut à l’actuel bureau fédéral est toujours à la recherche d’une équipe de football en première division et surtout de hauts cadres dans le domaine du sport. Aucun projet prometteur par l’actuel président fédéral en dehors d’un nouveau siège dont l’inauguration tarde. Il vous souviendra que la première participation de l’Ogooué-Ivindo » les aigles de Bélinga version masculine date de 1998 sous l’impulsion de feu Alexandre Samba. Et depuis lors rien. Vivement que la fédération gabonaise de football se saisisse de ce dossier qui commence à créer des tensions dans la province.