Usurpation du titre de  » DIASPORA GABONAISE » par un groupuscule de Gabonais de France

Pour un meilleur entendement, il faut rappeler qu’une diaspora d’un pays désigne la dispersion d’une population à travers le monde. Elle peut être formée par des individus ou des communautés qui quittent leur pays d’origine pour diverses raisons.

Ces diasporas peuvent maintenir des liens forts avec leur pays d’origine, notamment par le maintien de la culture, de la langue, des traditions et des réseaux sociaux, et peuvent contribuer au développement économique, social et culturel tant de leur pays d’origine que de leur pays d’accueil.

Toutefois, si techniquement un groupe d’associations peut se réclamer de la diaspora de son pays, elle a cependant besoin de la légitimité et de la représentativité de ce groupe, car pour parler au nom de la diaspora d’un pays, il est généralement attendu que le groupe ait une base de membres significative et représente les intérêts et les préoccupations de cette diaspora de manière consensuelle. De plus, il est important d’avoir des structures démocratiques et transparentes au sein du groupe pour assurer une représentation légitime.

Il est également essentiel de noter que la diaspora d’un pays est souvent diversifiée et composée de différentes communautés, chacune ayant ses propres expériences, points de vue et intérêts. Il peut donc être difficile pour un seul groupe de représenter l’ensemble de la diaspora de manière exhaustive. Il est souvent préférable d’avoir une représentation diversifiée et inclusive, avec la participation de différents groupes et perspectives au sein du dialogue sur la diaspora d’un pays.

Ceci compris, on peut s’interroger sur quel consensus et de quelle légitimité et représentativité se fonde le groupuscule qui a fait une déclaration signée « DIASPORA DE FRANCE »?.

Cette usurpation de titre, héritée des manigances semées par le PDG déchu, révèle au grand jour, la stratégie de certains de nos compatriotes à empêcher la Restauration de nos institutions et à bloquer la transparence et la bonne gouvernance.

C’est le lieu d’attirer l’attention du Ministre de la réforme des institutions et du Premier Ministre sur l’exclusion que certains veulent pratiquer afin de se faire une réputation au soleil.

C’est une tactique qui ne doit plus avoir court dans notre pays.
Place à l’inclusion et non aux Atalakous.
Chaud devant.

Par PETIT-LAMBERT OVONO ÉVALUATEUR CERTIFIÉ DES POLITIQUES PUBLIQUES PRÉSIDENT DE SOGEVAL.

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