Une famille gabonaise crie à l’aide au stade d’ Angondje

(S’il vous plaît, aidez-nous à procéder à ses funérailles depuis 5 mois dans les glaçons). C’est l’un des messages poignants et affligeants qu’a décidé de faire véhiculer le 15 avril dernier les 4 membres de la famille de feue Bologhe Bi Nguema Ornelia. Tenants deux photos de la défunte, tout en espérant que leur souhait touche les cœurs sensibles. Ces messages en quête de demande d’aide s’adressaient plus particulièrement aux participants au Dialogue National Inclusif 2024.

Il en ressort que leur défunte parente est décédée le 22 novembre 2023 à Libreville des suites d’une courte maladie. Aussitôt, son corps sans vie a été admise à la morgue du Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL). Depuis lors, à en croire les dires du frère cadet de la défunte, Benjamin, les complications n’ont plus jamais voulue quitter cette famille ressortissante de Mitzik, chef-lieu du département de l’Okano, nord du Gabon.

Il convient aussi de rappeler que la défunte laisse deux enfants du cycle primaire à l’école publique Martine Oulabou. Ces derniers n’ont plus regagner leur établissement depuis le décès de leur mère. Faute de moyens pour procéder à l’inhumation, affligés les parents de Bologhe Bi Nguema appellent à l’aide des personnes de  bonnes volontés, car ils veulent l’enterrer à Libreville.

Dans les démarches, toutes soldées vaines, ils se sont rendus au Patrimoine, là-bas ils leur ont dit qu’ils ne peuvent pas agir tant que le corps se trouve à la morgue de l’hôpital général; et qu’il fallait  mieux  que ledit corps soit acheminé dans une maison des pompes funèbres. Sans toutefois perdre espoir, le même groupe s’est rendu aux Affaires sociales, là encore aucune satisfaction. La solidarité semble ne plus avoir de sens en cette période de Dialogue National Inclusif.

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