Un collectif des membres de la société civile, a au cours d’une conférence de presse organisée le samedi 17 novembre à Libreville exigé la démission de la présidente de la Cour Constitutionnelle Marie Madeleine Mbourantsuo.
Les leaders de la société civile du « Club 90 représentés » par le Dr Noel Boudzanga, « Tournons la page » de avec Marc Ona Essangui et la « Dynamique Unitaire » ont relevé la question de la vacance de pouvoir qui devrait être prononcée par la Cour accusant à cet effet la présidente de l’institution de violer de la loi. Ils ont par ailleurs demander par la suite l’annulation de l’alinéa ajouté à l’article 13 du code constitutionnel, lequel autorise le vice-président de la République en l’absence du Président de la République à présider les conseils des ministres.
Sur ce point ces observateurs de la vie politique ont qualifié de cet acte de dérive constitutionnel.” nous demandons la démission de la présidente Cour Constitutionnelle. Au regard du tripatouillage observé, nous allons vers un Etat anarchique” a précisé le Dr Boudzanga.
Le regroupement a par ailleurs rappelé que l’objectif de la rencontre était d’appeler le peuple gabonais à se lever pour défendre la constitution à travers un certains nombres actions. Sachant que la rue n’est toujours pas la solution pour exprimer son ral-bol que dire donc des actions envisagées par nos observateurs de la société civile?