L’Union européenne (UE) établit des partenariats dans le domaine de la pêche dans un cadre réglementaire transparent et public, et est le seul partenaire de pêche à grande échelle à le faire.
L’accord de pêche en vigueur avec le Gabon date de 2006 et est implémenté par des protocoles tri annuels qui précisent les tonnages de captures autorisés, ainsi que la compensation financière. Il a permis l’accès des navires thoniers à la zone de pêche du Gabon en contrepartie d’une compensation financière convenue par les deux parties.
Cette contrepartie est versée sur des fonds publics par l’UE ainsi que par les armateurs privés des navires. Celle-ci s’est élevée pour le dernier protocole (2013-2016) à 9,7 millions d’euros (6.363 milliards FCFA). Depuis l´expiration du dernier protocole en 2016, les négociations d´un nouveau protocole sont en cours. Par conséquent, actuellement il n´y a pas d´activités de pêche dans les eaux gabonaises (Zone économique exclusive) par des navires européens.
Les fonds publics mis à la disposition du Gouvernement du Gabon par l´UE servent à soutenir la politique de développement du secteur de la pêche au Gabon. Ils doivent notamment permettre d’établir un cadre de gouvernance, financer la surveillance de la zone de pêche grâce au suivi par satellite des navires ainsi qu’effectuer des missions de contrôle et d’observation.
En l’absence d´une industrie de transformation de thon au Gabon, les captures réalisées dans les eaux gabonaises sont débarquées dans des pays d’Afrique subsaharienne et génèrent de l’emploi pour la main d’œuvre des conserveries de ces pays.