« Un droit de regard pour notre liberté et celui de notre progéniture » par Firmin Michel EMVO NZUE.

Je fais cette publication afin d’attirer plus amples attention sur les parents, pères et mères de famille que nous sommes, au vue de la recrudescence des kinappings, des arrestations forcées, les assassinats d’enfants et des crimes rituels dans le grand Libreville.

Il ne se passe plus une journée sans observer les avis de recherche d’enfants mineurs, des assassinats des enfants, femmes et adultes. Le constat est très alarmant depuis le mois de Janvier 2023 à ce moment. Nous assistons impuissament à la disparition de notre progéniture sans que nos autorités décèlent la moindre indice qui permette qu’une seule enquête aboutisse. Comment est-ce c’est possible ? Comment doit-on vivre dans un État sauvage au 21 ème siècle ? Le contraste est délirant de ce qu’on voit actuellement chez nous.

Nous déplorons cette obscurentisme qui fait que les enquêtes dans ces disparitions et enlèvements forcés n’aboutissent pas quand bien même y’a suffisamment de preuves, des informations d’immatriculation des véhicules automobiles, parfois des photos. Nous n’avons malheureusement pas été témoin d’une éventuelle arrestation émanant de ses informations pourtant suffisamment pertinentes.

Pour terminer, « nous invitons les populations gabonaises à faire preuve d’attention dans votre environnement immédiat afin de protéger les plus faibles qui se trouvent dans une situation de vulnérabilité à un moment donné. Nous devrions réapprendre à sauver les vies. Ça n’arrive pas qu’aux autres ».

J’ai un jour été témoin d’un vol de téléphone au Pont de Nzeng-Ayong, pendant que j’étais dans la voiture. Un individu qui sort de nulle part, pour arracher le téléphone portable à une dame en communication sur le terre-plein. Plutôt que de venir arrêter le voleur. Les gens se mettent à filmer comme si nous étions sur une scène de tournage de film. Ce genre d’attitude est d’une extrême absurdité.

« La non-assistance à personne en danger est le fait de ne pas porter secours à quelqu’un qui est en détresse. Pour qu’il y ait non assistance à personne en danger, il faut que les éléments suivants soient réunis : La personne en danger fait face à un péril grave et imminent, qui menace sa vie ou son intégrité ». Et d’en chérir qu’au Gabon, la non assistance en danger est passible d’une peine d’emprisonnement.

Firmin Michel EMVO NZUE, FMEN

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