Commençons par définir ce qu’est un coup d’État. Un coup d’État est une action politique par laquelle un groupe, souvent militaire, renverse le gouvernement en place de manière illégale et prend le contrôle du pouvoir de l’État, c’est-à-dire l’autorité et la capacité d’un gouvernement à prendre des décisions et à exercer son autorité sur un territoire et sur ses citoyens. Cela inclut le pouvoir législatif (création de lois), exécutif (mise en œuvre des lois) et judiciaire (application des lois et jugement des affaires).
Dans leur première déclaration, les militaires ont clairement annoncé les motifs de leur coup d’État et les mesures qu’ils entendent prendre.
Annulation des élections générales (organisées par le pouvoir renversé), fin du régime en place, ce qui signifie la cessation du pouvoir et du contrôle exercés par le gouvernement en fonction; fermeture des frontières, dissolution de toutes les institutions c’est-à-dire qu’elles sont démantelées ou abolies.
Cela se produisant lorsqu’un régime politique change, qu’un gouvernement est renversé. Ce qui va entraîner inévitablement une période d’instabilité politique et nécessiter la mise en place de nouvelles structures gouvernementales.
Ce qui se passe au Gabon revêt bien ces caractéristiques. Ne pas le comprendre ou imaginer un autre scénario est tout simplement de l’utopie.
Jusqu’à présent le pouvoir était détenu au Gabon par Ali Bongo et non par ALBERT ONDO OSSA, même si par ailleurs ce dernier était le vainqueur indiscutable de l’élection présidentielle ; mais pour l’instant c’est le pouvoir despotique PDG qui régnait et qui vient de tomber.
Le peuple gabonais l’a compris et s’en réjouit, et nous avec lui.
Tout le reste, le grand reste, n’est que logomachie.
Par PETIT-LAMBERT OVONO ÉVALUATEUR CERTIFIÉ DES POLITIQUES PUBLIQUES PRÉSIDENT DE SOGEVAL
