Huit mille francs cfa (8000 fcfa), c’est le montant à débourser pour rallier la ville de Cocobeach via la commune de Ntoum en partant de Libreville, un montant jugé excessif par les populations du département de la Noya qui ne savaient plus quoi faire.
Réagissant donc à ces plaintes, les autorités locales du département de la Noya et de la commune de Cocobeach se sont entretenues avec les transporteurs exerçant sur ce linéaire le mercredi 13 mars dernier dans la perspective de trouver des solutions justes et équitables pour les usagers et les transporteurs. Cette réunion tripartite à laquelle prenaient part le préfet du département de la Noya assistés du délégué spécial de la commune de Cocobeach et du délégué spécial du conseil départemental de la Noya.
Justifiant le tarif actuel du trajet, entre Libreville et la Noya via Ntoum, les transporteurs ont mis en avant l’état de dégradation avancé de la route qui ne ressemble ou qui ne ressemblait ni plus ni moins qu’à la piste de Zapatan pour reprendre l’expression dédiée à ce genre de route dans l’émission de téléréalité diffusée sur une chaine ex agonale.
Aussi compte tenu des avancées observées dans la réhabilitation du tronçon, les autorités locales et les transporteurs ont convenu de revoir ce tarif à la baisse en attendant la fin des tavaux pour un réajustement tenant compte de l’état de la route. Les tarifs retenus sont désormais: 7000 fcfa pour Cocobeach-Libreville et 5000 fcfa pour Ntoum-Cocobeach. Un palliatif provisoire qui pour autant ne semble pas satisfaire les populations. Pour le délégué Spécial de la Commune de Cocobeach son souhait est de revoir à la baisse le prix du trajet Libreville-Cocobach.
Vivement que les travaux lancés il y a bientôt 3 mois trouvent leur épilogue dans les délais imposés par le CTRI. Rappelons à toutes fins utiles que c’est près de 80 milliards de fcfa qui ont été décaissés par l’Etat gabonais pour la réhabilitation de ce tronçon long d’environs 85 kilomètres.
