Le chef d’Etat, Ali Bongo pour bien comprendre la dette et voir claire en ce qui concerne le niveau réel de cette dette, a organisé une task force. Une Task force qui a révélé que, plusieurs entreprises auraient volé l’Etat. Depuis lors, aucune décision concernant les entreprises fraudeuses et leurs complices n’a été prise.
Les résultats de la task force, ont donné des sueurs froides, aux patrons des PME au Gabon. Ces résultats ont démontré que plusieurs entreprises en complicité avec les responsables de certaines directions générales et services ont volé l’Etat. C’est en tout cas, ce qui ressort des différentes déclarations des organisateurs de cette task force. En dépit du fait que ces derniers, n’ont jamais dit aux Gabonais quelle administration, chef de service ou directeur général, ont validé les créances et les factures que les entreprises ont présentées. Les organisateurs de la task force tapis dans l’ombre au palais du bord de mer de Libreville, doivent également passer à la télé faire leur ‘’show’’ en présentant aux Gabonais la liste des différentes directions et services qui justement ont validé les créances. Car, la non-démonstration de ces faits ressemblerait ni plus ni moins à un complot contre certaines personnalités de l’administration.
C’est pourquoi, certains économistes pensent qu’il faut nettoyer toute l’administration, si l’objectif visé est de lutter contre la corruption. Dans la mesure où, les détournements et les fausses factures, ont bel et bien été déposés dans les administrations et vérifiés pour enfin faire l’objet de paiement. Les Gabonais veulent du concret, pas des enquêtes montées de toutes pièces, où l’auteur de tous ces crimes financiers est tranquillement assis sur son salon feutré. Que la présidence de la République monte de véritables enquêtes où tous les présumés coupables seront connus, pour donner de l’importance à ces enquêtes qui ressemblent désormais à des règlements de comptes, pour placer les siens à des postes stratégiques du pays.
