Au cours de cette assemblée générale tenue ce 1er septembre dans le 6ème arrondissement de Libreville les membres réunis au sein du bureau exécutif des professionnels de la sécurité sociale (SYPROSS), sont revenu sur la déclaration du directeur général de remettre en cause le 13ème mois lors d’une rencontre avec les représentants des travailleurs, convoquée par la directrice générale le 14 août dernier. Au sortir de la rencontre, la base à refuser qu’on touche au 13ème mois.
Dans cette note circulaire du directeur général Dr Nicole Assélé de ne pas payer le 13ème mois parce que réservé rien qu’aux entreprises qui produisent de ce fait le mois de décembre 2018 ne sera pas payé. Dans ce cas de figure le patron de la CNSS oublie que c’est un avantage conventionnel qui est octroyé à chaque agent de la CNSS au mois de décembre conformément à l’article 14. 42 de la convention collective en vigueur.
Le mépris des collaborateurs et de la tutelle est au rendez- vous à la CNSS, la preuve les termes de l’accord négocié le 5 février 2018 entre le SYPROSS et l’employeur sous l’égide du ministère du travail, n’a malheureusement pas été respectée par celui-ci. Par ailleurs, les décisions de la direction générale visant le redressement de l’institution, l’amélioration des conditions de vie des agents et l’instauration d’une justice sociale, suscitent des vives inquiétudes de la part des animateurs de la CNSS.
« A ce jour, l’agent CNSS vit dans la psychose effroyable de voir la maison CNSS s’effondre du jour au lendemain car comment comprendre que le président de la République dans sa politique d’austérité, a décidé de réduire de 40% des effectifs du personnel de la présidence de la République suivi du gouvernement qui a réduit les effectifs des cabinets ministériels et enfin le gel des recrutements » a indiqué André Richard Ndi Bekoung, président du syndicat des professionnels de la sécurité sociale(SYPROSS).
La caisse nationale de sécurité sociale(CNSS), serait devenu un chantier forestier au regard des recrutements enregistré dans cette structure financière « la CNSS a procédé du 25 août 2017 à ce jour à un recrutement massif de près de 300 agents et stagiaires, avec une augmentation de poste de directeur passé de 20 à 70 directeurs et une augmentation des postes de chargés d’études de 3 à 20 chargés d’études » a regretté le président du SYPROSS.
Afin de sauver la maison CNSS, les membres du syndicat des professionnels de la sécurité sociale (SYPROSS) interpellent le président de la République Ali Bongo Ondimba afin qu’une solution soit trouvée.