Le Syndicat National des Travailleurs du Secteur Social (SYNATRASS) était en assemblée générale le mercredi 06 février. Une rencontre axée sur quatre points : La situation administrative des travailleurs du secteur social, la Prime d’Incitation à la Performance(PIP) du 2ème trimestre 2015 et les pensions de la main d’œuvre non permanente(MONP).
« Le SYNATRASS se réjouis de la reconduction du ministre(Denise Mekam’ne) à la tête de ce ministère, en effet c’est la troisième fois quelle est portée à la tête de ce ministère, aussi nous convenons quelle est imprégnée et très au fait de ces revendications, de fait nous sommes convaincus quelle aura moins de difficultés à résoudre ces points qui participent de l’amélioration des conditions de travail et de vie des travailleurs du secteur social » a souligné Ondo Abessolo Roger, le secretaire exécutif du Synatrass.
En ce qui concerne le statut particulier des travailleurs du secteur social, le secrétaire exécutif a affirmé sa détermination à œuvrer pour la prise en compte et l’examen minutieux de cette prérogative inérante à toute fonction et activité dans la fonction publique.
« Le statut particulier d’un agent de l’état fait référence aux textes entourant et circonscrivant l’exercice de ce dernier qui n’est pas à confondre avec le statut général de la fonction publique, un enseignant ou un médecin n’ont pas le même statut que les autres fonctionnaires de l’état, il y a par exemple le cas des éducateurs spécialisés qui doivent travailler de nuit alors qu’aucun texte ne les oblige à le faire, il faudrait de ce fait trouver des mesures pour légiférer et sécuriser leur exercice » a expliqué Ondo Abessolo qui a par la suite demandé aux syndiqués de mieux s’impreigner des droits qui sont les leurs pour ne plus être victimes des abus de la part de la hiérarchie.
Le SYNATRASS qui a au cours de cette assemblée générale affirmé sa volonté à vouloir participer à l’amélioration du climat social en aidant le gouvernement à travers des propositions concrètes de décrispation, a cependant donné un délais d’un mois à la tutelle pour l’étude des différentes questions évoquées. Passé ce délais, le Synatrass avisera, « parce que l’année du réveil a sonné pour le travailleur social ».