La loi portant sur la dépénalisation de l’homosexualité au Gabon déchaîne les passions. Plusieurs critiques fusent et émanent de partout. Dans cet élan de déferlement, les voix divergent et dans le milieu politique on continue d’émettre des avis. Certaines personnalités politiques manifestent leur réprobation et ne partagent pas la vision des parlementaires et du Premier Ministre. A ce propos, Dieudonné Minlama Mintogo a exprimé son vif désaccord.
L’ancien candidat aux Elections Présidentielles de 2016, et Président d’Ensemble Pour la République avec les gabonais de toute diversité, de tout genre rejettent farouchement sans compromis possible la dépénalisation sur l’homosexualité. Ce dernier appelle à une prise en compte de cette position par les autres autorités politiques surtout les parlementaires du pays. Choix d’ailleurs qu’il qualifie de démocratique : « le pouvoir du peuple au peuple et pour le peuple ».
En effet, selon Dieudonné Minlama Mintogo la question de l’homosexualité bouleverse les bases de l’existence humaine, les valeurs traditionnelles, le passé historique des êtres humains, le principe de foi, le Constitution du Gabon et le future des structures sociales. Il ajoute que la volonté du Premier Ministre et des parlementaires exposent les gabonais à des possibles tensions, disputes, révoltes, querelles, fracture et subversion de l’Etat.
Sur sa fin, le Président d’Ensemble Pour la République, sollicite du Chef de l’Etat (gardien de la paix et du patrimoine culturel du Gabon) une annulation, voir même une suppression du projet de loi sur la dépénalisation de l’homosexualité pour l’épanouissement et la tranquillité des gabonais.